Mardi 4 novembre, à la fin d’une manifestation en hommage à Rémi Fraisse organisée par les associations, organisations politiques et syndicats de la ville, et à laquelle ils avaient participé, une trentaine de jeunes militants écologistes n’ont pas voulu en rester là. S’inspirant du mouvement «Occupy Wall Street», ils ont créé «Occupy Justice» car c’est face au Palais de Justice de Rouen qu’ils ont monté un petit village fait de cabanes et de tentes ; invitant les passants à les rejoindre à partager une soupe, du café, des boissons mais aussi à discuter et partager l’hommage en mémoire du jeune militant tué par la police lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens. Leur démarche d’aller vers la population du centre ville pour expliquer notamment leur colère contre les violences policières a été plutôt bien accueillie par les habitants du quartier mais aussi par les passants qui prennent ou descendent des bus qui s’arrêtent le long du campement. Certains n’ont pas hésité à visiter les stands, prendre des tracts et discuter avec les militants. Après 2 nuits, la mobilisation continue. Elle ne pourrait être stoppée que par l’intervention de la police pour les évacuer, le maire PS Yvon Robert étant, comme à son habitude, incapable d’apporter un soutien à la moindre lutte sur la ville a entamé une démarche en justice pour faire dégager le campement militant.
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