D’après les rapports du Samu Social et de l’Unicef, le nombre d’enfants demeurant à la rue a doublé par rapport au début de l’année 2022, et a atteint 2000 suite aux refus du 115… faute de places.
Ces refus représentent une violation claire à la convention internationale des droits de l’enfant signée par la France. D’un autre côté, le gouvernement de Borne n’a rien fait pour trouver une solution à cette tragédie, bien au contraire : selon le projet de loi de finance 2023, ils comptaient aggraver la situation en supprimant 14 000 places d’hébergement d’urgence. Ils ont finalement reculé face à l’indignation que cette mesure suscitait en poussant des milliers de famille et leurs enfants, majoritairement réfugiés qui fuient la guerre et la pauvreté, à dormir dans la rue.
Avoir un abri ne fait pas partie du luxe mais plutôt des bases d’une vie digne. Assez de cette politique inhumaine !
Par Kaïs, article paru dans l’Egalité n°213