J’ai trouvé l’approche de la Gauche révolutionnaire lors des luttes convaincante et claire, car elle ne se contente pas de contester les « réformes » mais elle apporte une analyse plus approfondie sur le système capitaliste. Elle développe en conséquence une ligne politique socialiste.
Article paru dans l’Egalité n°110
Je pense qu’effectivement, quitte à lutter contre les « réformes » qui seront de plus en plus dures dans ce système capitaliste, seule une alternative socialiste peut nous permettre de vivre dans une société qui ne soit pas élitiste et réservée qu’aux bourgeois. De plus, je n’ai pas qu’un point de vue sur les inégalités face à l’enseignement mais aussi par rapport aux emplois saisonniers, petits boulots…
En effet, ayant travaillé dans de nombreux emplois précaires, j’ai pu expérimenter l’exploitation, peut être pas autant qu’un ouvrier dans une usine en France, sans parler des pays dominés par l’impérialisme, mais assez pour penser qu’il fallait faire en sorte de changer de système.
Enfin, je pense que les étudiants ne peuvent gagner seuls les luttes et qu’ils sont surtout un soutien pour les travailleurs. Je pense également qu’il est nécessaire de s’organiser d’un point de vue international contre le capitalisme, pour le socialisme. C’est pour cela que j’ai décidé de rejoindre la section française du Comité pour une Internationale ouvrière, la Gauche révolutionnaire.
Par Orida Koufi, 22 ans, étudiante aux Beaux-Arts et serveuse
