Pourquoi j’ai rejoint la Gauche Révolutionnaire

J’ai adhéré à la Gauche révolutionnaire parce que je voulais continuer à m’engager politiquement après la fin du mouvement anti-CPE. Même si je n’ai adhéré que vers la fin du mouvement il est clair pour moi que je ne voulais pas limiter ma lutte au sein du mouvement aux revendications de retrait du CPE et de la « loi sur l’égalité des chances ». Le CPE n’est qu’une des dernières lois des politiciens alliés du capital pour maintenir et augmenter la marge de profit des « entrepreneurs », ceux qui entreprennent le maximum pour tirer de leur salariés le maximum de profit du travail que ceux-ci effectuent.

Article paru dans l’Egalité n°119

Que ce soit le PS en coalition avec ses partenaires de gauche (PCF, Verts) ou l’UMP qui se relayent au gouvernement de ce pays, la situation des travailleurs s’empire de mois en mois, d’année en année, de réforme en réforme. Le mot de « réforme » est devenu un synonyme pour l’attaque du patronat et des partis se relayant au pouvoir contre le niveau de vie des travailleurs.

Parce que aujourd’hui aucun parti des travailleurs n’existe en France. Parce que les intérêts des travailleurs ne sont plus représentés par aucun des partis présent à l’assemblée nationale, il faut un nouveau parti des travailleurs capable non seulement de représenter les intérêts des travailleurs, mais aussi de lutter pour des meilleurs conditions de vies.

La Gauche Révolutionnaire lutte pour la formation d’un nouveau parti combatif et démocratique. Pour faire disparaître la misère de populations entières, ces guerres incessantes, l’exploitation de l’homme par l’homme, l’oppression des femmes et le racisme, l’humanité doit se libérer des chaînes du capitalisme.

Le capitalisme forme ses propres fossoyeurs en agrandissant constamment le fossé entre riches et pauvres. La fin du capitalisme n’est cependant pas un automatisme. Pour l’achever les travailleurs doivent s’organiser à l’intérieur d’un parti révolutionnaire appartenant à une Internationale des travailleurs, capable de mener la lutte des classes jusqu’au bout, dans chaque pays au monde : l’abolition du capitalisme et l’édification d’une nouvelle société sans exploitation, ni classe sociale, le socialisme.

La Gauche Révolutionnaire en tant que section du Comité pour une Internationale ouvrière est le seul parti en France dont l’organisation de la lutte internationale contre le capitalisme est une constante dans l’activité politique. Les capitalistes s’organisent à une échelle globale entre patrons, actionnaires et gouvernements. Ils mènent les mêmes attaques contre les populations laborieuses. En France ou en Allemagne, le CPE est un projet commun aux gouvernements européens. Pour se défendre véritablement et pouvoir s’imposer dans la lutte des classes, seul une organisation révolutionnaire internationale peut aboutir à l’abolition d’un système économique de manière globale.

Enfin, il y en a marre de voire les conditions de vies se dégrader constamment, de devoir avaler jour par jour cette soupe d’horreurs, de guerres et de misère à la télé ou dans les journaux. Rester passif vis-à-vis de cela, signifie abandonner un bout de son avenir.

Pour toutes ces raisons, j’ai adhéré à la Gauche Révolutionnaire. Luttons ensemble !!!

Par Adrien Vodslon, étudiant, Paris