Chirac nous a donc dit que l’emploi serait au cœur des préoccupations gouvernementales pour 2004. Et d’annoncer une mesure très électorale, l’exonération à une hauteur d’1,5 milliards d’euros, de la taxe professionnelle pour toute entreprise faisant des investissements en 2004. Un patron modernisant son appareil de production, supprimant quelques emplois à la clef, pourra en plus être exonéré de cette taxe qui oblige les patrons à participer à la formation des jeunes et des salariés… C’est sur, avec un ministre de l’économie, Francis Mer, qui à la tête d’Usinor a supprimé 140 000 emplois, l’année 2004 sera celle des cadeaux aux patrons sur le dos des chômeurs et des salariés.
Par Alex Rouillard