Avant la pandémie de Covid-19, la journée contre les violences faites aux femmes bénéficiait d’une importante portée médiatique et d’un « grenelle » (sorte de sommet) du gouvernement… Aujourd’hui, force est de constater que les problèmes sont loin d’être résolus ! Alors que cette question était soi-disant « la grande cause » du quinquennat, il n’y a toujours pas assez de lieux de mise à l’abri et de solutions pour le logement et l’indépendance financière des victimes.
Voici l’éditorial de notre dernière brochure contre le sexisme, téléchargeable ici. Vous pouvez aussi la demander à nos militants.
Certes, quelques moyens ont été débloqués en faveur d’associations d’aide aux victimes, mais c’est largement insuffisant. La protection des victimes, tout comme les planning familiaux, devraient être des services publics à part entière, avec des moyens suffisants et du personnel formé correctement et en nombre adéquat. Cela permettrait d’avoir des liens plus efficaces avec les services des logements publics, de l’aide à l’enfance… Mais à l’opposé de cela, toute la politique de Macron revient à en finir avec la solidarité qui fonde les services publics, pour tout individualiser (santé, retraites, éducation…), tout transformer en source de profits pour de petits groupes de multinationales. Cette politique a des conséquences dramatiques, comme on le voit dans la Santé.
Avec la Covid, la situation est encore pire maintenant pour les personnes plus vulnérables. En s’attaquant aux services publics, mais aussi aux conditions de travail, aux emplois, la politique de Macron (et celle des gouvernements précédents) nourrit les inégalités, la pauvreté et renforce la violence qui va avec. On le sent au quotidien, on le voit, avec par exemple le nombre de meurtres de femmes qui augmente. Mais ce drame n’est pas isolé, le nombre d’homicides (hommes et femmes confondus) et d’actes de violence n’ont pas arrêté d’augmenter ces 5 dernières années.
Cette situation doit nous révolter et nous pousser, au-delà de la simple dénonciation, à revendiquer, faire campagne, toutes et tous ensemble. Pour gagner de vrais moyens contre les violences, la lutte doit se lier au combat contre la politique de Macron, contre la casse des services publics, etc. Elle doit donc être portée aussi par les syndicats et les partis qui représentent les travailleur-ses et se développer sur les lieux de travail, et dans la rue.
Luttons pour :
- Le développement de structures d’accueil et d’hébergement en quantité suffisante et de qualité ! Un logement décent et abordable pour toutes et tous.
- Un travail avec un salaire décent pour toutes et tous. Travail égal = salaire égal !
- Des services publics gratuits et de qualité : accès aux soins (contraception et avortement gratuits), éducation, crèches, assistance sociale, transports… avec des moyens à la hauteur des besoins !
- Stop aux violences, au harcèlement et à toute forme de discrimination ! Contre le sexisme, l’homophobie, le racisme…
- Pour une société juste, de partage et de tolérance, une société socialiste ! Le capitalisme chaque jour prouve qu’il ne peut clairement pas assurer d’avenir meilleur, ni pour les femmes, ni pour aucun travailleur. Il nous faut une société socialiste réellement débarrassée de la loi du profit et des divisions que les capitalistes entretiennent basées sur le genre, le sexe, la culture, la religion ou les origines. Venez discuter et lutter avec la Gauche révolutionnaire !
Rejoignez nous pour la révolution socialiste !