Mobilisons-nous pour dégager Macron-Barnier et toute leur politique !

On prend les mêmes et on recommence ! Avec ce gouvernement Barnier, les noms changent, mais leur politique reste ! Les perdants des dernières élections – les libéraux macronistes et les conservateurs LR – s’accrochent au pouvoir, retranchés dans les palais de la République, avec le soutien des réactionnaires du RN. Et ils le font pour mener la politique exigée par les capitalistes, c’est-à-dire accroître l’exploitation et les profits du CAC40. À l’ordre du jour: en finir avec les services publics et la protection sociale, libéralisation, dérégulation, pression sur les salaires, politique raciste, répression des mouvements sociaux – en particulier dans les Outremers – et géopolitique à l’identique, etc.

Editorial de l’Égalité n°224.

Des pompiers pyromanes « aux affaires »

Dans leur cynisme et leur mépris de classe, ils pensent peut-être avoir fait un coup politique permettant de stabiliser la situation. Mais ils se trompent lourdement. En réalité, ils creusent la crise politique. La défiance s’accroît à force de ne pas respecter les règles de leur propre système politique. Pour cette classe parasitaire, la démocratie bourgeoise ne vaut que si les résultats les confortent pour continuer l’exploitation.

Ensuite, cette politique d’austérité et de misère va engendrer plus de difficultés économiques et une nouvelle dégradation des conditions de vie et de travail pour la majorité de la population. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le rejet de leur politique va s’accentuer et chercher à s’exprimer d’une manière ou d’une autre.

Lutter, s’organiser !

Les jeunes et les travailleurs, uni-es et en lutte, devons mettre un coup d’arrêt à la désespérance sociale et politique qui favorise l’extrême-droite, nourrit le racisme et les discriminations. Il va falloir répondre à la situation à la hauteur des enjeux.

Le mouvement ouvrier (les syndicats, partis qui défendent les travailleurs et la populations, etc.) doit porter des perspectives non seulement de résistance, dans la lutte et les mobilisations, mais aussi, et surtout, d’une société débarrassée de la misère, des guerres, des discriminations et de l’exploitation.

Comment s’unir ?

La lutte sociale pour nos revendications immédiates et la lutte politique pour le pouvoir sont intimement liées

La période politique actuelle montre, bien plus clairement que précédemment, que la lutte sociale pour la satisfaction de nos revendications immédiates et la lutte politique pour le pouvoir sont intimement liées. Ce sont les deux facettes d’une même médaille : la lutte des classes !

Dès lors, l’unité de la classe ouvrière est une question centrale. Nous avons besoin d’un front unique des travailleurs et des travailleuses et de leurs organisations, syndicales, politiques et associatives. Ce front devrait se construire autour d’un plan d’action pour développer les luttes, grâce à un programme (mots d’ordre, revendications…) qui s’en prend frontalement aux intérêts capitalistes.

Un programme anticapitaliste et socialiste !

Un tel programme doit répondre aux intérêts immédiats des travailleurs et de la majorité de la population (salaires, prix, retraite, emploi, etc). Dans le même temps, il doit avoir comme objectif la construction d’une autre société, en défendant dès maintenant la mise en propriété publique des moyens de production et l’expropriation des capitalistes, pour pouvoir décider de ce qu’on produit et comment, et la diminution du temps de travail pour partager le travail entre toutes les mains et toutes les têtes.

Dans les syndicats, avec les partis tels que la France insoumise, dans les luttes, mettons ces discussions à
l’ordre du jour.

Ce sont des discussions que nous avons à la Gauche révolutionnaire. Chacune et chacun peut venir discuter avec nous pour nous rejoindre et renforcer le combat pour le socialisme, la seule société qui peut en finir avec le capitalisme et ses horreurs. Il y a deux mots d’ordre fondamentaux du socialisme authentique : un gouvernement des travailleurs et des travailleuses, par et pour eux-mêmes, afin d’instaurer une société qui fonctionnera selon le principe : « de chacun·e selon ses moyens, et à chacun·e selon ses besoins » !