Mayotte : Macron rajoute l’insulte au mépris colonialiste

Les déclarations insultantes, racistes, colonialistes et sexistes de Macron ne sont pas un accident ou quelque chose d’isolé. On voit ainsi combien cette classe dirigeante est pourrie et éloignée de la vie réelle des habitants. Le traitement écœurant de la catastrophe immense à Mayotte le montre.

C’est le drame de centaines, probablement de milliers voire de dizaines de milliers de morts dans les bidonvilles de Mayotte, dont on ne saura probablement jamais le nombre – et encore moins les noms et les visages – qui ont fui la misère pour espérer simplement vivre dignement. Ils sont morts, sans aucun secours, ni aide de l’État français.

Macron se permet d’insulter les habitants sur place et de leur dire que « si ce n’était pas la France, ils seraient 10 000 fois plus dans la merde ! ». Dans le même temps, le ministre de l’Intérieur Retailleau appelle à « prendre en main la politique migratoire » et de renforcer les expulsions. Révoltant ! Comme à Valencia, en Espagne, mais puissance 10, les habitants de Mayotte ont vécu l’enfer à cause de la politique organisée de casse des services publics, de maintien du désœuvrement et de la misère « quoi qu’il en coûte ».

La catastrophe de Mayotte va laisser des traces indélébiles sur place mais aussi en France hexagonale parmi les jeunes et les travailleurs qui voient les résultats de cette politique.

La politique néocoloniale de la France est le miroir de celle menée en métropole. Et elle ne se limite pas à Mayotte. En Martinique et en Kanaky/Nouvelle Calédonie, les dirigeants des mouvements de lutte sont emprisonnés… on pourrait dire « embastillés » (enfermés dans la prison de la Bastille, comme avant la Révolution française) par le roi Macron 1er. La nomination de Valls au poste-clé du ministère des Outre-mer, vu le niveau de la crise dans les Caraïbe, en Kanaky ou ailleurs, ne laisse vraiment présager rien de bon.