Macron démasqué par le covid

Dans la nature, les virus mutent pour leur survie. Pour se maintenir après sa gestion catastrophique de la crise sanitaire et sa claque aux municipales, Macron a fait de même avec le remaniement ministériel mais bien entendu, rien ne change sur le fond de sa politique.

Ce gouvernement protège les riches et se moque des travailleurs

La colère déjà profonde avant l’apparition de la Covid-19 n’a fait que s’approfondir avec les volte-face, les mensonges et l’arrogance inhérente à la politique de Macron. La question des masques, au-delà du débat sur leur utilité, en est la plus belle l’illustration : d’abord inutiles puis trop complexes à mettre, ils deviennent indispensables et obligatoires sous peine d’amende ! Plus rien sur les FFP2 et surtout, toujours aucune distribution gratuite à la hauteur des besoins. Les 700 000 tests/semaine annoncés n’ont jamais été atteints et aucune stratégie de dépistage n’est réellement mise en place pour contrôler la propagation du virus. De plus, l’impact du confinement sur l’économie n’a pas fini de se faire sentir et ceux qui en paient le prix, ce sont les travailleurs : suppression de congés, augmentation des heures, complication des conditions de travail, menaces de licenciements… et rien dans les mesures du gouvernement pour y pallier. Les aides d’État sont accordées sans contrepartie, comme les 5 milliards pour Renault alors même que l’entreprise annonce la suppression de 4500 emplois en France !

Remaniement et belles paroles, leurs parades on n’y croit plus !

En nommant Castex Premier Ministre, Macron cherche à profiter de la crise politique de LR, à l’affût d’une base sociale à droite en vue des élections présidentielles de 2022. Mais sur un mois à la tête du gouvernement, Castex baisse déjà dans les sondages, passant de 40 à 46% de mécontents (selon un sondage Ifop pour le JDD). Le plan « France relance » annoncé début septembre n’est qu’un nuage de fumée pour cacher le retour des attaques : 100 milliards d’euros affichés alors même que les 40 milliards promis par l’Union Européenne sont conditionnés à de nouvelles réformes d’austérité telle que la destruction du système de retraite par répartition. Ce plan ne comprend rien de conséquent pour répondre à la pauvreté croissante et ne prétend surtout pas aller chercher l’argent là où il s’accumule par milliards, dans les poches des capitalistes !
Tant que notre camp ne sera pas assez fort pour le stopper, ce gouvernement au service des riches va poursuivre la destruction des services publics et de nos acquis sociaux.

Par Rachel