En 2024 les licenciements ont explosé avec 180 plans et 60 à 90 mille emplois menacés ! Valéo va fermer 1000 postes. Michelin ferme deux usines (1250 postes détruits), et Auchan licencie 2300 salariés. D’autres utilisent les délocalisations comme l’entreprise ID sélective 3 (sous-traitants du géant Amazon) à Marseille proposent aux 37 salariés une délocalisation à Bollène (137km de là) sous peine de licenciement pour faute grave, alors qu’il n’y a en réalité que 15 postes disponibles. Pourtant ces entreprises ne sont pas en difficultés, elles font des millions voir des milliards de bénéfices ! Sous le capitalisme, les entreprises ferment sans se soucier des employés pour garantir un niveau de profit aux actionnaires.
Les syndicats et les travailleurs-ses doivent se battre pour zéro suppression d’emploi. Il faut lancer une campagne nationale pour un emploi pour tous qui refuse les licenciements et pour réduire le chômage, en baissant le temps de travail.
Empêcher les licenciement demande une une grève massive dans les entreprises concernées d’autant que les lois de Hollande et Macron les ont facilité. Concernant les fermetures de sites ou les délocalisations il faut organiser des grèves avec occupation pour bloquer les machines et les stocks. Cela permet d’avoir un rapport de force pour forcer à maintenir l’activité des entreprises rentables. Quand se sont des activités d’utilité publique il faut exiger quelles soient nationalisés dans le cadre de service public sous le contrôle de la population. Plus rarement des coopératives ouvrières peuvent résulter d’une lutte comme celle des Fralib qui font leur thé depuis 10 ans mais il y a peu de secteur ou il y a la place pour cela dans un cadre capitaliste.
Un emploi pour tous ne sera garanti que lorsque les capitalistes qui contrôlent les principaux secteurs seront exproprier sans rachat et les entreprises placés sous le contrôle des travailleurs !
Clara