Changer cette société, lutter pour le socialisme ! (Partie 1, republication) : En finir avec les licenciements !

Les travailleurs et les travailleuses savent intuitivement qu’ils et elles ont la nécessité de se rassembler et de s’organiser, de la manière la plus unitaire possible, afin de résister au rouleau-compresseur patronal des capitalistes qui cherchent à accroître constamment l’exploitation et leur fortune. La division selon des critères extérieurs à nos intérêts de classe (racisme, sexisme, LGBTQIphobie, etc.) est un outil dans les mains de nos exploiteurs pour nous affaiblir.

Voici une des parties de notre programme d’actions pour le socialisme. Quelles revendications ? Quels besoins ? Quelles solutions ? Sont les questions auxquelles nous apportons nos réponses programmatiques, marxistes et révolutionnaires.

Par nécessité, les travailleurs et les travailleuses luttent pour de meilleurs salaires, pour des embauches afin de faire face à la charge de travail et de meilleures conditions de travail, etc. en particulier par la grève.

C’est une question simplement de survie et de partage de la plus-value entre Travail et Capital dans le cadre même du système qui s’effectue en fonction du rapport de force dans l’entreprise et dans la société.

Mais rien n’est jamais acquis pour la classe ouvrière dans le capitalisme et seule la mise en place d’une société fondée sur la propriété publique gérée et contrôlée démocratiquement par les travailleurs et les travailleuses, afin de répondre aux besoins sociaux, permettra d’en finir avec la misère, le chômage, les discriminations, etc.

Les revendications immédiates et la lutte pour le socialisme ne sont pas antagonistes car chaque lutte même partielle, chaque grève, même sectorielle, porte potentiellement en elle le renversement du système lorsqu’on s’organise au sein du mouvement ouvrier et dans les structures démocratiques de lutte dans une perspective révolutionnaire en portant des revendications qui permettent de construire des ponts entre les revendications immédiates et le socialisme.

  • Interdiction des licenciements par l’expropriation des capitalistes dans les entreprises qui licencient, qu’elles soient mises en propriété publique sous la gestion et le contrôle des travailleur-ses.
  • Pour la baisse du temps de travail sans diminution de salaire ni hausse de la productivité avec embauche compensatrice jusqu’à disparition du chômage (échelle mobile des heures de travail). 32h hebdo immédiatement.
  • Pour une hausse immédiate du SMIC et de tous les salaires d’au moins 300 euros ainsi que des pensions et indemnités. Pour la (re)mise en place de l’échelle mobile des salaires, pensions et indemnité par leur indexation sur l’inflation.
  • Pour la retraite à 60 ans avec 37,5 ans de cotisation
  • Pour l’égalité salariale et d’évolution carrière immédiate entre les femmes et les hommes
  • Pour l’égalité des droits entre les Français et les immigrés
Manifestation le 23 janvier à Paris contre les licenciements