Les 5 mois de lutte contre la fermeture de GM&S ont montré du doigt l’ingérence de PSA, Renault et du gouvernement. 156 licenciés sur un effectif de 277, un plan social virant les plus jeunes, avec dans de nombreux cas, des enfants à charge et des crédits à payer.
Le repreneur GMD, qui a racheté GM&S pour 1 euro symbolique, semble déjà préparer une liquidation. Son siège social n’est pas immatriculé sur place et son chiffre d’affaire en prévision est impossible à réaliser avec 121 salariés. Les travailleurs de GM&S sont des employés « low cost » de PSA et Renault, dont le capital est détenu à 15 % par l’État. Ils ont interpellé le gouvernement sur le rôle social de leur usine, c’est un maillon essentiel dans cette zone sinistrée de la Creuse.
Le secrétaire d’État du ministère de l’économie s’est plaint de leurs actions (grèves, tractages, festivités solidaires) disant que les syndicalistes mettaient en péril l’avenir du site. Gérard Collomb et Macron ont dit aux GM&S qu’ils pouvaient bien faire 150 km par jour, pour travailler ailleurs. Macron les a fait recevoir avec des gaz lacrymogènes et leur a dit d’aller chercher du travail, plutôt que de foutre le bordel.
Les GM&S attaquent ce plan social pourri en justice, pour éviter que la boîte ferme complètement d’ici peu. Leurs vies, c’est nos vies. Leur combat est notre combat. Ils sont toujours là et on est unis et solidaires avec eux.
Par MJ