Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, le gouvernement renforce son arsenal judiciaire pour limiter nos libertés et nous réprimer. Une nouvelle loi « sécuritaire » a été adoptée par le Parlement le 18 octobre dernier, applicable au 1er novembre 2017, en remplacement de l’état d’urgence en vigueur depuis les attentats de 2015.
Cette nouvelle loi sécuritaire du gouvernement Macron-Philippe, fait entrer dans le droit commun les mesures de l’État d’urgence, sous prétexte de lutter contre le terrorisme. C’est le cas notamment des assignations à résidence qui seront remplacées par une obligation de pointer au commissariat 1 à 3 fois par jour. Ceci sera mis en place sur base d’un simple soupçon. Comme si cela avait permis d’éviter un seul attentat perpétré par Daesh…
En revanche, l’état d’urgence a bien servi lorsqu’il s’est agi d’assigner à résidence des opposants à la mascarade écologique des grands pollueurs lors de la COP21 fin 2015 à Paris et aux grands projets aussi inutiles que destructeurs de l’environnement comme l’aéroport de Notre-Dame des Landes. Ça a aussi permis d’interdire des manifestations.
Ces mesures visent également à installer un climat de peur et de méfiance envers les populations non « blanches », musulmanes ou supposées l’être car les contrôles les cibleront particulièrement. Elles servent à diviser les travailleurs et les jeunes entre eux. Pendant ce temps, le gouvernement et le patronat pourront continuer tranquillement de faire des affaires avec le Qatar et l’Arabie Saoudite et le patron de Lafarge de signer des contrats, avec Daesh ou un autre groupe, puisque après tout l’argent n’a pas d’odeur.
Florian