IVG : Pour le renfort de nos droits, pas de la paperasse

Les macronistes proposent d’inscrire le droit à l’avortement dans la constitution, profitant en même temps de cette question pour se trouver des alliés auprès de la gauche. On se souvient cependant qu’en 2018, la France Insoumise (dont Mathilde Panot) propose la même loi, LREM l’avorte, puis accouche de celle-ci 4 ans après en se la réappropriant. Ils se font donc passer comme étant pour le droit des femmes à disposer de leur corps, sauf qu’en 4 ans, le gouvernement Macron a eu le temps de largement continuer la casse des hôpitaux publics, des plannings familiaux, du démantèlement des aides. On rappelle que le droit à l’avortement est aussi une question de santé publique : avec ou sans hôpitaux, les femmes avortent, mais ce ne sont pas les mêmes enjeux. En effet, chaque année 4,7% à 13,2% des décès maternels peuvent être attribués à un avortement non sécurisé. Alors oui au renforcement du droit à l’IVG, mais pas que sur le papier ! Non à la casse de la santé publique !

Par Lu M, article paru dans l’Egalité n°211