Haut-Karabakh, pas de paix sous le capitalisme

Alors que les populations endurent la pandémie et la crise économique, le pouvoir corrompu d’Arménie et le régime dictatorial d’Azerbaïdjan rouvrent une guerre pour la région du Haut-Karabakh, une région stratégique où passent gazoducs et oléoducs russes approvisionnant aussi l’Europe. Depuis la fin septembre les tensions dans le Haut-Karabakh sont montées encore d’un cran, avec des escarmouches entre l’armée arménienne et l’armée azerbaïdjanaise.
Le Haut-Karabakh est une région « autonome », enclavée dans l’Azerbaïdjan mais à majorité arménienne. Depuis la fin de l’URSS, des deux côtés, les capitalistes exploitent les haines nationalistes pour leurs intérêts.
En plus d’être un combat entre deux états capitalistes, c’est aussi un enjeu pour les puissances impérialistes autour. La Russie veut engager des pourparler avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan et les États-Unis et la France. Le président-dictateur truc Erdoğan se dit aux côtés de l’Azerbaïdjan, en opposition à ses rivaux de la région que sont l’Iran et la Russie.
Les 150 000 habitants de la région peuvent se retrouver pris entre tous les feux. En Arménie, le taux de pauvreté dépasse 30 %. En 2018, l’eau courante restait un luxe réservé aux plus riches. En Azerbaïdjan, les services publics sont sous-financés. La misère va croissante.
La paix ne pourra venir que de l’initiative politique des populations. Les travailleurs-ses doivent s’organiser et lancer une campagne contre la guerre et pour les droits et conditions de vie des travailleurs et des peuples.

Par John et Yohann