Les agents de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) étaient en grève le 19 septembre. De précédentes mobilisations avaient eu lieu les 14 et 29 août après l’annonce d’un plan « social » prévoyant d’importantes coupes budgétaires frappant de plein fouet les salariés. La Direction nationale de la PJJ a décidé de ne pas renouveler certains postes de contractuels, qui représentent pourtant 20 % des effectifs (2 273 contractuels sur 9 763 salariés ; chiffres de 2023). Déjà restreints par un manque de personnel, cette nouvelle baisse des effectifs entraîne depuis le 1er septembre un arrêt de suivis en cours : rien qu’en Île-de-France, ce sont environ 1 500 enfants qui n’auront pas de suivi éducatif. L’accompagnement des mineurs et de leur famille nécessite du temps et du personnel, deux choses qui ne sont pas accordées à la PJJ.
Article paru dans l’Égalité n°224