28 septembre : Journée mondiale du droit à l’IVGpour le droit à disposer de son corps !

Inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution est une bonne chose. Mais sans moyens, sans financer les centres d’IVG, cela reste abstrait ! Comment peut-on être libre d’avoir recours à des soins médicaux qui ne sont pas proposés près de chez nous ? Ces 15 dernières années, 130 centres d’IVG ont fermé. L’avortement est un droit essentiel et personne ne doit pouvoir dicter à quelqu’un quoi faire de son corps et l’obliger à mener une grossesse à terme.

Article paru dans l’Égalité n°224

La nécessité de soins de proximité

Le manque de structures, la difficulté d’accès aux soins dans les campagnes et les déserts médicaux retardent la prise en charge des personnes voulant avorter au risque de dépasser le délai légal. Les femmes bourgeoises ont toujours pu aller avorter à l’étranger, mais qu’en est-il des travailleuses, des pauvres, des mineures ?

17% des avortements sont réalisés hors département, ce qui implique d’organiser le trajet, manquer le travail, même de prévoir la garde des enfants déjà nés. Former plus de médecins à la gynécologie leur permettrait de savoir prescrire de la contraception et des pilules abortives en renfort des plannings familiaux et des les hôpitaux.Là où il manque des gynéco, il faut pourvoir les postes !

Le danger est que la liberté de choisir mener si l’on veut mener une grossesse à terme soit en réalité hors de portée. Et ce, qu’importe les raisons de ce choix.

Le 28 septembre, participons toutes et tous à la journée mondiale pour le droit à l’IVG, le droit à disposer de son corps !