L’économie capitaliste, depuis son existence, va de crise en crise. Les crises de surproduction et des crises de suraccumulation du capital (créant une spéculation effrénée) sont inhérentes au capitalisme et à son mode de production. L’économie mondiale est instable et une récession mondiale (croissance négative de l’économie) n’est pas exclue avec des conséquences dramatiques pour les travailleurs : licenciements de masse, perte de logement, pauvreté, coupes budgétaires violentes… La crise économique peut être accélérée par des facteurs politiques : politique protectionniste de Trump, guerres au Moyen-Orient…
Prévisions revues à la baisse
L’impact de la politique de taxes douanières de Trump est déjà bien réel. Elle a déjà fait ralentir l’économie et le commerce mondial et entraîné une perte de confiance des capitalistes. La Banque mondiale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025 à 2,3 % (-0,4 % par rapport à janvier 2025). Cela signifie la croissance la plus faible depuis 2008 (en dehors des deux années de récessions mondiales de 2009 et 2020).
Vers davantage de conflits économiques et militaires
Cette croissance au ralenti entraînera une plus grande instabilité politique et sociale partout dans le monde. Une fragmentation plus forte entre les principaux blocs économiques, notamment entre les États-Unis et la Chine, s’installe. Les guerres sont une prolongation de la guerre économique entre les pays impérialistes et de ce point de vue, on assiste déjà à une augmentation des conflits militaires et des budgets pour l’armement. Dans ce contexte, la question de l’accès au pétrole au Moyen-Orient et le prix du baril sont aussi des facteurs importants pour l’économie mondiale.
Cette fragmentation et les conflits vont s’accentuer si l’économie mondiale entre réellement en récession, si comme en 2008/2009 trois crises se déclenchent en même temps : crise économique, crise boursière et crise financière. Il est temps que nous renversions ce système capitaliste pour mettre fin à l’exploitation, la pauvreté, la misère, aux crises économiques et aux guerres.
Article paru dans l’Égalité n°229, par Olaf
