Dès Le 1er octobre construisons une grève massive contre Macron-Barnier et les capitalistes !

Dégager Macron, et toute sa politique avec, est à l’ordre du jour. Mais comment faire ? Cette discussion doit avoir lieu partout où il est question de lutter. Seule une lutte de masse des travailleurs et des jeunes, unis autour de leurs revendications, ouvrira la perspective d’en finir avec Macron et sa politique.

Article paru dans l’Égalité n°224

L’unité des travailleurs et des jeunes

Dans les récentes manifestations, les jeunes ont repris une place aux côtés des travailleurs, et s’en est dégagée une grosse énergie. Or il n’y avait qu’une toute petite partie des travailleurs des jeunes. Notre objectif doit être de réunir des centaines de milliers de jeunes avec des millions de travailleurs pour montrer où est la véritable force pour changer la société.

Le souhait d’unité est très présent dans les milieux militants. Il est partagé par toute un partie des travailleurs, qui regardent si les appels à la grève sont intersyndicaux pour mesurer le potentiel de la grève.

Pour qu’on se mette tous en lutte et dans l’unité, il faut d’abord discuter de nos revendications et s’unir autour d’elles : augmentation de salaires, 0 licenciement, pour des services publics de qualité, nationalisation des principaux secteurs et le contrôle ouvrier.

Dès aujourd’hui, les équipes syndicales sur nos lieux de travail et les militants politiques ont un énorme rôle à jouer pour lancer les discussions autour de ces revendications.

Pour un front uni des syndicats et des partis

Cette unité dans la lutte ne viendra pas seulement d’un appel d’une organisation seule syndicale ou politique, aucune n’ayant cette force aujourd’hui. Les manifestations politiques contre Macron et Barnier ne s’opposent pas à la grève du 1er octobre. Au contraire, un front uni de toutes les organisations qui s’opposent à la politique de Macron et des capitalistes est nécessaire regroupant les partis tels que LFI, le PCF, les syndicats de travailleurs, les organisations de jeunes, les associations antiracistes, environnementales, de lutte pour les droits des femmes…

Bien sûr, il y a des courants différents dans notre camp, mais ce front permet l’unité dans l’action sur les revendications des travailleurs et des jeunes. Cela peut permettre de regrouper au-delà de ces forces et de s’unir autour de revendications qui s’en prennent directement aux intérêts des capitalistes.