Les conditions de vie se dégradent, au travail et en dehors de celui-ci. L’inflation est toujours présente malgré son ralentissement. Le plus dur reste la fin du mois, surtout les 30 derniers jours ! Et face à cela qu’entend-on, notamment dans les grands médias ? « C’est la faute aux migrants ! » « C’est la faute aux musulmans ! » « C’est la faute aux wokes ! »
Leur but, nous diviser et nous affaiblir
Ce ne sont que des mensonges pour faire passer la pilule ! Les migrants, noirs, musulmans, woke, LGBT+, etc. ne décident pas des prix, des cadences et des salaires (sauf s’ils sont des grands patrons). Les discriminations, parmi elles le racisme et le sexisme, sont des armes de divisions et d’oppressions. En empêchant l’unité du prolétariat, les capitalistes et les politiques s’assurent de garder les cartes en main… et de continuer à faire des profits ! Les oppressions leur permettent aussi que les personnes visées soient encore plus exploitées et entrent moins en lutte.
Luttons pour l’unité !
Les syndicats et partis ouvriers doivent lancer des campagnes antiracistes pour faire en sorte d’unifier la classe ouvrière qui est aujourd’hui divisée ! Pas pour en faire une question morale type « le racisme c’est pas bien, faut pas être raciste » mais pour unir les travailleurs autour besoins communs : un boulot utile à la société et qui permet d’en vivre, un toit décent qui ne soit pas une passoire thermique, des services publics de qualité et accessible ! Pas de salaire ou de pension sous 1600 € nets. Pour une retraite à 60 ans (55 pour les métiers qui l’exigent) après 37,5 annuités de cotisation. Abrogation de toutes les lois racistes, régularisation de tous les travailleurs sans papiers, pour garantir le droit d’asile et des conditions de vie décentes à toutes et tous. Voilà des exemples de revendications unifiantes, car ce n’est que dans une société qui répond aux besoins de tous que l’on pourra connaître la fin des discriminations et de la division.
PEM