Chauffeurs routiers matières dangereuses, vers un mouvement national en septembre

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actions et grève des routiers fin mai 2017

Le mouvement de grève impressionnant des conducteurs de marchandises dangereuses le 26 mai dernier (plus de 1000 stations-services en rupture le 4e jour en Île-de-France) a été suspendu par les salariés le 1er juin, jour où ils ont obtenu trois dates : deux réunions de travail les 13 et 16 juin et une réunion paritaire mixte le 10 juillet.

Les deux premières augurent déjà d’un fiasco pour le 10 juillet puisque les revendications spécifiques ont été éludées par le patronat et certains syndicats hostiles à des revendications de secteur.

Samedi 24 mai, s’est alors réunie une trentaine de délégués de région parisienne et de Normandie pour discuter des suites à donner au mouvement si leurs revendications étaient méprisées. Tous ont conclu que la grève devait reprendre mais étendue cette fois-ci à l’ensemble du territoire national, avec une date au mois de septembre leur laissant le temps de l’organiser.

Ça tombe bien, la CGT vient d’annoncer la date du 12 septembre pour une « journée de grève et d’actions » ! La fédération FO transports s’est déjà déclarée partante, et c’est très bien !

Ce mouvement aussi puissant que rare aura tout intérêt à se combiner avec la grève d’autres secteurs stratégiques, tel que celui des cheminots, des traminots, des dockers… avec la réduction des accords de branche prévue dans le projet de loi, plus aucun accord arraché de haute lutte ne sera viable car la concurrence entre entreprises s’accélérera mécaniquement. Lors de la grève du 26 mai, les médias du capital ont montré par leurs articles contre les grévistes où se situent les plus grandes craintes du gouvernement : une grève complète des transports en général.

 

Par Luc