Au prétexte de la dette publique qu’ils ont creusée eux-mêmes, Macron et Barnier s’apprêtent à nous matraquer avec un budget d’austérité extrême.
Des coupes et des milliers de suppressions de postes !
Alors que les services publics manquent de personnel, le gouvernement veut en supprimer : 4000 à l’Éducation nationale, 500 au Budget, 900 au ministère du Travail, en plus de 500 à France Travail, alors que les licenciements pleuvent (Michelin, Auchan…). À l’inverse, les ministères comme l’Armée, eux, sont presque les seuls à gagner des effectifs.
Les collectivités territoriales qui ont déjà été privées de ressources importantes et assommées par l’inflation (prix de l’énergie), perdraient 5 milliards. Il retire aussi 400 millions aux Outre-Mer, alors que la vie chère conduit aujourd’hui la population à se révolter. Enfin, le gouvernement vole directement 4 milliards d’euros aux retraités sur leurs pensions, en décalant de 6 mois la revalorisation
sur l’inflation.
Une vie toujours plus chère
Pour notre santé aussi, il va falloir payer plus : la consultation chez le médecin traitant passe à 30 €, son remboursement baisse à 15,90 €. En cas d’arrêt maladie, le montant des indemnités journalières sera réduit et les fonctionnaires passeront de 1 jour à 3 jours de carence. Du coup, les complémentaires santé et prévoyance vont augmenter leurs tarifs.
Comme si les prix n’étaient pas assez élevés, une hausse de la taxe sur l’électricité (TICFE) va nous voler
3 milliards d’euros !
Ils aggravent la situation !
Cette politique d’austérité violente ne réduira pas la dette. Au contraire, elle va accélérer la récession de l’économie française. En Grèce, les politiques d’austérité imposées par les capitalistes ont fait exploser la dette publique, à 180 % de son PIB aujourd’hui.
Barnier prétend faire payer les grands groupes et les ultra riches. En réalité, il compte leur prélever à peine 15 milliards, pendant seulement 3 ans…
Alors que ces derniers reçoivent chaque année 10 fois plus d’argent public (175 milliards) en aides et exonérations de cotisations !
Même l’augmentation du budget de la transition écologique (+2,7 milliards) et son « soutien à la production d’énergie renouvelable » n’est qu’un prétexte pour rémunérer les actionnaires des grands opérateur privés.
Ce gouvernement veut maximiser les profits à court terme des capitalistes, en leur distribuant notre argent public et en cassant nos services publics pour leur offrir de nouveaux marchés.
Article paru dans l’Égalité n°225