
Plus d’une centaine de plaintes ont maintenant été déposées par le Collectif des victimes de Bétharram, monté pour rassembler les victimes de violences physiques et sexuelles par le personnel du collège-lycée privé catholique Notre Dame de Bétharram, tout près de Pau.
Encore et encore, Bayrou nie avoir eu connaissances de la violence systématique, alors même que sa femme y a enseigné et que plusieurs de ses enfants y ont fait leur scolarité. Les signalements au Conseil général de la région, dont il était président à ce moment dans les années 1990, s’enchaînent : tympans percés après des coups, agressions sexuelles par les prêtres de l’école… Mais protéger les institutions, de surcroît catholiques, chères à son cœur, est une priorité pour Bayrou. C’est un scandale d’État grave, Bayrou doit dégager !
Bétharram n’est pas un cas isolé. D’autres établissements privés catholiques sont désormais cités. Exigeons la fermeture de ces établissements privés ! Dans le secteur de l’Éducation, plus largement, les différentes formes de violences qui existent ont pour objectif de faire intégrer la domination de classe dès le plus jeune âge. La lutte pour une éducation débarrassée de la violence va avec la lutte contre le capitalisme !
Par Noa, article paru dans l’Égalité n°227