Ces dernières semaines, il y a eu plusieurs interventions et un renforcement significatif des forces navales américaines près des eaux vénézuéliennes, sous prétexte de lutte contre les cartels de drogue. Et Trump a étiqueté Maduro de chef de cartel terroriste.
Face à cette provocation, le gouvernement vénézuélien a réagi en mobilisant 4,5millions de miliciens, un contingent massif qui ne peut être comparé en termes d’armes avec les machines américaines, mais qui joue un rôle décisif au niveau politique. Il renforce l’autorité du gouvernement Maduro, discipline la population autour de la défense nationale et transmet l’idée qu’une incursion militaire américaine entraînerait une résistance généralisée. Cette mobilisation populaire, même sous la direction bureaucratique, complique les calculs du Pentagone.
Défendre le Venezuela contre l’agression impérialiste ne signifie pas soutenir politiquement le régime de Maduro. La tâche des révolutionnaires est de défendre le pays attaqué par une puissance impérialiste extérieure sans renoncer à l’indépendance politique de classe contre sa propre bourgeoisie.
Article paru dans l’Égalité n°230, par Diana
