Drame à Valence, le résultat d’une politique de casse sociale

Jeudi 28 janvier, une personne fait irruption dans l’agence Pôle Emploi de Valence dès l’ouverture, après une courte altercation, tue par balle une responsable d’équipe qui se trouvait à l’accueil. Puis l’homme se rend sur le site de l’entreprise Faun Environnement, pour laquelle il avait travaillé il y a quelques années, et tire sur la responsable RH, faisant une nouvelle victime avant de se faire arrêter par la police. Il est probable qu’il s’agisse même d’un triple meurtre, une autre victime ayant été faite quelques jours avant en Alsace. Cet acte criminel, aussi atroce que désespéré, est le reflet de la situation sociale en France.

Le résultat d’une politique anti-sociale

Depuis des années, les gouvernements n’ont fait que casser les droits des travailleurs et des privés d’emploi, menant à une pression et une souffrance croissantes. Ils attaquent également les services publics, comme Pôle emploi, où les agents sont bien en peine de rendre le service que les usagers sont en droit d’attendre. Cette politique n’apporte aucune perspective de mieux vivre, au contraire.

Les licenciements s’enchaînent. Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ne fait que grimper et a déjà passé la barre des 10 millions. Et cela ne va pas aller en s’arrangeant. Avec la réforme d’allocation chômage voulue par Macron, il faut s’attendre à une réduction d’un tiers des droits des bénéficiaires. C’est inacceptable, car c’est continuer à couler les plus précaires et créer un contexte où des actions désespérées et terribles risquent de se reproduire.

Comme d’habitude ce sont les travailleurs et les travailleuses qui sont envoyé-e-s au front pour des salaires insuffisants, ou qui subissent de plein fouet la crise économique du capitalisme : ce système ne nous apporte qu’injustice, précarité et violence. Les capitalistes et les politiciens qui mènent ces politiques à leur service, sont, quant à eux, bien planqués !

On doit en finir avec cette politique. Mobilisons-nous le 4 février par la grève et les manifestations, pour l’emploi, les services public, la protection sociale et les salaires !