Il y a deux mois le gouvernement a annoncé sa volonté de séparer la compagnie nationale ferroviaire en quatre compagnies en vue d’une privatisation de ce secteur, provoquant un mouvement de grève des cheminots.
Article paru dans l’Egalité n°85
La direction a essayé sans succès de soudoyer la direction du comité de grève. Des grévistes se sont même plaints d’être continuellement épiés par la police. A court de ressource, la direction a donc suspendu six dirigeants du comité de grève. En réaction à cette injustice, 600 cheminots de la région Sud-Est se sont mis en grève, bloquant totalement le trafic. La direction a alors licencié les six cheminots. Une campagne de soutien pour la réintégration des licenciés a vu le jour, recueillant du soutien de toute part, dont d’autres syndicats qui sont prêts à se mettre en grève.
Dos au mur, la direction a du accepter de réintégrer les six grévistes et de reprendre les négociations.
La victoire des cheminots a été le fait d’une direction syndicale combative qui a su mobiliser la force des travailleurs et les faire prendre conscience de leur pouvoir. Leur victoire doit être une inspiration pour tous les travailleurs en lutte.
