Pour un front uni de lutte

P4 selectionIl est largement compris que la  politique de Macron n’est qu’une succession d’attaques contre les travailleurs et la majorité de la population. Mais une telle évidence semble parfois s’arrêter aux portes des réunions des directions des syndicats. Or, parmi les militants de base de tous les syndicats, y compris ceux dont la direction collabore ouvertement avec le gouvernement, le mécontentement est réel aussi. Cela s’est vu le 22 mars dernier, lors de la grande journée de grève des services publics où l’ensemble des fédérations a appelé à la grève, avec des manifestations significatives.

Article publié dans l’Egalité 189

Les travailleurs voient bien que la politique de Macron, ce n’est qu’une longue liste d’attaques  contre eux, et que dans le privé, ce sont les milliards qui s’accumulent dans les poches des grands actionnaires.

La grève massive des travailleurs de Carrefour le 31 mars dernier, les innombrables résistances et luttes, sont autant de signes de combativité.
Il manque un appel clair émanant des syndicats ou des fédérations syndicales qui refusent la régression sociale que programme Macron. Il s’agit d’avoir des propositions claires, pas une liste fourre-tout de revendications. Il s’agit de proposer une date à laquelle tout le monde pourrait se rallier, sans empêcher d’organiser des grèves dans des secteurs spécifiques pour la préparer, que des dates sectorielles (comme celles du mois de mai dans l’Éducation, la Santé, les autres services publics, ou encore dans les entreprises du privé qui sont en négociations annuelles) soient maintenues et utilisées pour construire un mouvement de masse et d’ensemble.

• Contre les plans de Macron
• Pour l’augmentation des salaires
• Contre la casse des services publics (éducation, santé) pour l’embauche de millions de travailleurs par la réduction du temps de travail
• Non aux attaques programmées sur la Sécurité sociale et les retraites

Il faudra une grève générale pour battre Macron, mais il faut pour cela accumuler les forces et les moyens de la faire. C’est de cela que les syndicats, les travailleurs en lutte, les jeunes,doivent discuter pour que nous ayons une véritable journée commune de grève avant l’été.

Par Alex Rouillard