L’appel de la 
CGT McDonald’s de rentrer en conflit dans tous les fast-foods parisiens a obtenu comme réponse de la base des syndiqués de stopper le travail par la grève, le 13 janvier. Début février, ce sont six restaurant McDo de Marseille qui sont entrés en grève à leur tour.
Avec des salaires n’atteignant pas 900 € par mois, avec 12 heures d’amplitude journalière, les travailleurs vivent dans la pauvreté. Ils demandent à être payés 13 € de l’heure, soit un revenu mensuel d’à peine plus de 1100 € par mois, pour vivre avec un peu plus de souplesse (sur le modèle des luttes victorieuses dans 6 États des États-Unis pour un salaire de 15 $ de l’heure).
Nous saluons leur lutte car les salariés de McDo ne font que réclamer leur dû, malgré la précarité de leurs conditions de travail. C’est d’autant plus scandaleux que le géant est bien connu, quant à lui, pour cacher ses profits dans les paradis fiscaux. Les grèves des travailleurs et travailleuses des fast-foods montrent combien la lutte pour des augmentations de salaires est vitale, mais aussi cruciale pour démontrer à quel point le capitalisme est un système corrompu. Pour aller plus loin, nous devrions les obliger à nous fournir l’intégralité de leurs livres de compte pour vérifier ce qu’ils font vraiment de cet argent pris sur le travail des employés de la chaîne de fast-food.
