Depuis le 1er juin, le gouvernement Macron-Bayrou a ratifié un nouveau décret qui durcit les sanctions pour les travailleurs privés d’emploi. Chaque absence à rendez-vous, refus d’être accompagné par un prestataire privé, arrêt anticipé de formation ou un doute sur la réalisation de candidatures entraînera systématiquement un contrôle de France Travail. Si France Travail considère que les recherches d’emploi n’ont pas été suffisantes, alors une sanction sera émise, et ce qu’on soit bénéficiaire de l’allocation chômage, de l’ASS (allocation spécifique de solidarité) ou même – nouveauté – du RSA !

Finies les radiations : la « suspension-remobilisation » suspend 30 à 100 % des allocations pour une durée d’un ou deux mois. Pour prétendre à reprendre son allocation, les « punis » devront accepter de mettre en place les démarches exigées par le contrôle. Du chantage pour forcer les chômeurs à pendre n’importe quel emploi, même les plus pourris. Ce décret est dénoncé par de nombreuses associations et syndicats.
C’est cette politique toute entière qui doit être radiée par nos luttes !
Article paru dans l’Égalité n°229