En colère, les retraités vont se mobiliser le 31 mars !

Les personnes âgées, les retraités n’en peuvent plus du traitement qu’ils subissent à cause de la gestion calamiteuse de ce gouvernement : infantilisés lors du 1er confinement, privés de liens amicaux et familiaux, ils ont subi avec colère la volonté gouvernementale de les opposer aux jeunes sans oublier les soignants accusés de leur transmettre le virus car pas assez nombreux à être vaccinés. Les personnes âgées en Ephad ou en ville veulent vivre dignement. C’est loin d’être le cas !

Des résidents d’Ehpad sont morts par centaines, seuls. Malgré le travail acharné des personnels soignants, contaminés pour certains, qui réclament des embauches et du matériel. Pas de masques, de gants, pas de sur-blouses pour les personnels. On enferme, on prive les résidents de visites ! La colère et la pression ont fait qu’en Ephad, les vaccins sont arrivés. Mais derrière les belles paroles gouvernementales « tout ceux qui voudront se faire vacciner le pourront » un grand nombre de personnes âgées prioritaires (80 ans et plus) attendent des semaines pour un RDV aux délais aléatoires. La situation est toujours dramatique dans les campagnes. Il faut faire des kilomètres pour accéder à un centre de vaccination. Alors la demande est immense face à la politique du gouvernement qui n’a de cesse d’enrichir les laboratoires privés.

Les retraités veulent notamment le nombre de doses de vaccins correspondant aux besoins réels de la population, des centres de proximité, des transports gratuits départementaux pour s’y rendre, l’organisation d’équipes sanitaires itinérantes pour tous ceux âgés ou non qui veulent se faire vacciner. La coupe est pleine avec cette gestion de Castex, Véran, Macron car les retraités sont aussi gravement touchés dans leur vie quotidienne (blocage des pensions depuis 2013, ou encore les augmentations de mutuelles), etc.

À l’appel de l’intersyndicale des retraités, ils manifesteront le 31 mars pour défendre leurs revendications notamment pour une revalorisation des pensions, mais aussi pour un véritable droit à la santé publique.