La crise s’aggrave et les besoins médicaux et sociaux augmentent (pandémie, inflation, hiver…). Mais le gouvernement continue les fermetures de services d’urgence et la pénurie de moyens et les salaires des agents stagnent en dépit du coût de la vie qui explose.
Beaucoup de travailleurs sociaux restent exclus de la « prime Ségur » : 189 € attribués à certains métiers de santé, élargie au social et médico-social grâce à des luttes. Depuis le 6 octobre, 200 agents du Centre d’Action Social de la Ville de Paris (CASVP) sont en grève pour exiger cette prime qu’ils n’ont pas reçue avec 1500 collègues.
Au sein de la NUPES, le PS, EELV, le PCF, qui dirigent la ville de Paris, se prétendent solidaires de la lutte contre la vie chère et pour l’augmentation des salaires. Mais ils préfèrent rejeter la faute sur le gouvernement et, dans les faits… accompagner sa politique.
Par Marie, article paru dans l’Egalité n°213
