Elu lors du congrès de l’Union Académique des Syndicats de l’Education Nationale CGT de l’académie de Créteil le 20 novembre 2003, j’intègre le bureau académique.
Article paru dans l’Egalité n°105
En tant qu’enseignant contractuel, j’ai hérité tout naturellement du secteur des précaires dans le syndicat. Il s’agit de construire l’action revendicative et l’organisation des précaires dans la durée.
Il est en effet nécessaire de se battre non seulement pour faire respecter les droits des travailleurs précaires de l’Education Nationale mais également pour briser les corporatismes de ce secteur qui ne font que favoriser l’extension de la précarité, alors que beaucoup de bureaucrates syndicaux négligent les précaires (en effet, ils ne votent pas aux élections professionnelles et leurs cotisations sont moins élevées).
Mais le travail syndical pour un militant de la GR ne peut s’arrêter là. Il s’agit aussi de favoriser les prises de conscience autour des intérêts communs des travailleurs, notamment entre public et privé (les précaires de l’Education nationale sont par exemple également soumis aux « réformes » de l’assurance chômage), de la nécessité de la lutte contre la précarité, pour la défense des droits sociaux et donc de faire le lien entre les différentes attaques qu’elles soient patronales ou gouvernementales. Finalement de dénoncer le rôle central du capitalisme dans cette situation de crise sociale. Militer syndicalement signifie lutter au jour le jour, organiser mais c’est aussi réfléchir et construire une alternative socialiste au capitalisme et faire avancer cette idée parmi des autres syndiqués.
Par Olivier Ruet
