Trump, Milei, mais aussi Macron, enchaînent les attaques et organise un carnage social géant semant le chaos. Pourquoi ? Car l’économie mondiale est dans l’impasse. Leur but : maintenir les privilèges de la minorité capitaliste quoiqu’il en coûte !
Le seul secteur qui se porte bien, c’est l’armement, avec une hausse massive des budgets militaires la plus importante depuis la guerre froide (+ 9,4 % entre 2023 et 2024). Les tensions entre impérialistes augmentent, les guerres et conflits se multiplient et s’enlisent : Ukraine, Palestine, Soudan, Cachemire… La barbarie du génocide à Gaza, le cynisme de l’inaction des dirigeants du monde entier est sidérant. La vie de populations entières ne leur importe pas.
Éditorial du numéro 228 de notre journal, l’Égalité
Le système agonise mais il ne tombera pas de lui-même. La seule force capable d’en finir avec la guerre, les violences et les inégalités, fruits pourris du capitalisme, c’est la classe ouvrière organisée, unie et en lutte pour défendre ses intérêts, et avec, ceux de la majorité de la population.
Macron-Bayrou : ça suffit !
En France, la crise est évidente. Avec une côte de popularité tombée à 14 %, Bayrou est le 1er ministre le plus détesté depuis 1958. A peine 3 mois après la loi de finances et ses 32 milliards de baisse de dépenses publiques, voilà qu’il annonce encore 40 milliards de coupes en 2026 !
Les travailleurs et la population font face aux licenciements et à la dégradation des conditions de travail. La précarité et la pauvreté augmentent. Ce gouvernement au service des capitalistes veut détruire davantage les collectivités locales et les services publics. Leurs idées de référendum sur la nature de ces coupes ou sur l’école du mercredi ne sont que des moyens de détourner l’attention et la colère qui grondent. Par contre, ils n’ont de cesse d’utiliser le racisme, la criminalisation des militants syndicalistes, antifas ou pro Palestine.
L’heure est à la riposte !
Ils ont l’air de pouvoir tout se permettre ! Mais cette tout-puissance s’explique par l’absence de politique combative. Le 5 juin prochain, lors de la journée de grève interprofessionnelle c’est tous ensemble qu’il faut reprendre l’offensive et avancer un plan de lutte visant trois jours de grève consécutifs pour coller une vraie pression à Macron Bayrou et aux patrons ! Les syndicalistes combatifs attendent que leurs directions bougent pour lancer une telle bataille, appeler à des AG, des piquets… Les travailleurs doivent pouvoir discuter entre eux de revendications et de stratégie, et reprendre confiance en leur pouvoir, comprendre le rôle central qu’ils ont pour faire tomber l’économie capitaliste.
Pour un parti de lutte pour le socialisme !
Pour que la conscience de classe remonte, il faut également des perspectives politiques à la situation. Il manque un outil politique pour les travailleurs et les jeunes, face au gouvernement, aux capitalistes et à tous les partis bourgeois suffisamment solide pour les contrer. Dans cette ambiance, la seule force organisée qui tient un peu tête c’est LFI. Mais elle n’arrive pas à impulser la riposte, car elle se retrouve isolée, est sous le feu constant de menaces et d’attaques médiatiques. Mais surtout LFI manque d’un programme capable d’entraîner des couches plus larges de travailleurs et de jeunes dans la lutte contre les capitalistes et leurs sbires. Nous avons besoin d’un parti qui défende les intérêts des travailleurs, des jeunes et de la population face aux capitalistes : un parti démocratique de lutte et de masse pour le socialisme.
