Les plans de licenciements et les fermetures de sites sont nombreux dans tout un tas de secteurs. Exxon Mobil, sous-traitants de l’automobile comme MA France,… Les capitalistes sacrifient des productions et activités entières pour le profit maximum avec le moins d’investissements possibles et la surexploitation.
Les travailleur.ses se sentent souvent impuissants face aux décisions d’actionnaires inconnus tombées d’en haut. Il faut un programme d’action pour résister et empêcher ces suppressions d’emplois !
Notre mot d’ordre : zéro suppression d’emplois, zéro licenciement !
C’est une bataille centrale des travailleur.ses et de leurs organisations syndicales et politiques. Il s’agit de contester le droit des patrons de saccager nos vies et celle de nos familles, et de mener la bataille tous ensemble.
Ce n’est pas en cherchant un repreneur qu’on va sauver un site de la fermeture. À ce jeu, ce sont les patrons qui gardent la main, accompagnés des politiciens locaux. Et s’il y a reprise c’est souvent une arnaque pour gagner du temps ou le site licencie quand même. La bataille pour le zéro licenciement ou fermeture du site est donc primordiale. Il faut retirer des mains des actionnaires le droit de licencier ou de fermer.
Le seul moyen : placer l’entreprise sous notre contrôle. Revendiquons la mise en propriété publique de l’entreprise, sous le contrôle et la gestion des travailleur.ses des entreprises qui licencient. Si le site doit fermer, le maintien des salaires, le paiement de la formation et la garantie de réembauche sont essentiels.
Pour réduire massivement le chômage 32h/hebdo sans perte de salaire ni flexibilité !
C’est tout à fait possible de réduire de 35h officielles à 32h de travail par semaine, sans perte de salaire, ni flexibilité. C’estpossible en prenant dans les profits des grands capitalistes. La réduction du temps de travail s’accompagnera des embauches correspondantes et baissera le chômage massivement. Il faut en faire une des revendications centrales.
