Le gouvernement Macron-Bayrou comptait profiter de l’été pour faire passer les annonces de plus de 40 milliards de coupes dans les services publics, les deux jours fériés supprimés… mais ça s’est retourné contre eux ! Au contraire, cela a réveillé l’immense colère contre leurs politiques au service des capitalistes.
L’appel à la mobilisation du 10 septembre s’est vite transformé en appel à la grève dans plusieurs secteurs. Ces appels à la grève apportent des revendications particulières : sous-effectif et bas salaires, comme à l’hôpital ou encore dans l’énergie, contre les licenciements comme par exemple dans la métallurgie, mais aussi contre des réformes comme celle de l’audiovisuel public ou celle de l’assurance chômage. Toutes ces revendications s’associent au rejet du budget de Bayrou.
Le pouvoir est très fébrile. En 2024, c’est déjà une journée de grève qui se construisait, le 5 décembre, qui a permis qu’une motion de censure fasse tomber Barnier. Aujourd’hui le pouvoir est encore plus faible. Face à la menace de grève nationale qui monte, c’est Bayrou lui-même qui organise sa chute possible en convoquant un vote de confiance à l’Assemblée nationale deux jours avant la mobilisation, lundi 8. Évidemment pour le pouvoir il s’agit d’une tentative de casser le mouvement.
Construisons un mouvement de grève pour faire dégager Macron et sa politique !
Le 10 septembre est une grève qui concerne tous les travailleurs et doit porter toutes nos revendications. On a tout intérêt à ce qu’elle soit la plus massive possible.
Le 10 septembre est une grève qui concerne tous les travailleurs et doit porter toutes nos revendications. On a tout intérêt à ce qu’elle soit la plus massive possible, à être un maximum à faire grève, à débrayer ensemble et à se retrouver devant nos lieux de travail, en manifestation avec les jeunes. Les syndicats dans les boîtes, les services publics, etc. mais aussi les confédérations nationales devraient mobiliser pour cela, c’est le moyen le plus efficace de défendre les intérêts des travailleurs et de la population contre la politique de Macron et Bayrou.
La grève qui s’annonce fait peur à Macron et aux capitalistes. La chute de Bayrou n’est pas certaine, et c’est en construisant la grève et en s’assurant qu’elle soit un succès mercredi 10 qu’on fera monter la pression et amorcera la riposte.
Il faudrait 3 jours de grève consécutifs, très rapidement après le 10 septembre. Ainsi, en construisant sur l’élan d’une première mobilisation, le plus grand nombre de travailleurs pourrait rejoindre la lutte, discuter de leurs revendications et de comment construire la grève et battre Macron. Si la menace d’une seule journée de mobilisation et de grève nationale arrive à amorcer la chute du gouvernement, alors ça montre à quel point une grève massive et déterminée, de plusieurs jours consécutifs, peut gagner.
Vu la faiblesse du pouvoir et la détestation généralisée de Macron, le potentiel existe pour faire tomber Macron et stopper toutes les politiques pro-capitalistes. Le RN de Le Pen-Bardella, la droite, les Macronistes et le PS de Hollande défendent une politique qui va dans le même sens : ils sont pour les coupes budgétaires et la casse des services publics, les politiques de baisse des salaires…
Ce sont les travailleurs qui ont la clé de la situation en entrant en lutte massivement, en nous organisant pour dégager Macron en débattant de la nécessité d’un gouvernement réellement au service des travailleurs et de la majorité de la population, issu de nos luttes et de nos organisations, au lieu d’un gouvernement au service des capitalistes autoritaire et raciste.
Venez discuter et mobiliser avec la Gauche révolutionnaire jusqu’au 10 septembre et après ! Contre Macron, contre le capitalisme et pour le socialisme, rejoignez-nous !
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