La crise politique continue

Alors que le gouvernement Macron-Castex montre son incapacité à faire face aux crises sanitaire, économique et sociale, on voit qu’il n’y a pas d’autres alternatives à droite ou au PS. Pourtant, les élections de 2022 sont dans le collimateur et déjà les partis qui servent les riches essayent de se préparer.

La droite en décrépitude

La droite a un gros problème avec Macron, c’est qu’il mène la politique qu’ils ont toujours voulu mener ! Alors pour se donner des airs d’opposition, LR polémique sur quelques détails. Mais dans le fond, ils sont d’accord avec la contre-réforme des retraites, la casse des services publics, etc…
De l’autre côté le RN gêne aussi, car ils ont l’attitude réactionnaire, tout en ayant la même politique anti-ouvrière. LR n’a donc plus d’espace et ne peut que faire de la surenchère, un coup réactionnaire, un coup ultra-libérale.

EELV/PS, ça se la joue guerre des roses

Unité de la gauche ou pas pour 2022 ? Cette question traverse toutes les forces, et chez les Verts un débat s’est plus ou moins engagé. Jadot veut un écologisme ni de gauche ni de droite, de possibles alliances avec la droite, ou devant le MEDEF parle de « défendre le capitalisme européen ».
D’autres Verts ont exprimé leur désaccord, et préfèrent une candidature indépendante de EELV, avec ou sans le PS. Piolle, le maire de Grenoble, se dit derrière Mélenchon.
Même question et même débat au PS, avec la vaguelette verte aux municipales c’est tout une partie du PS qui veut se rallier à EELV. Là encore le débat s’envenime avec la levée de bouclier des hollandistes, qui ont terminé le glissement du PS comme un parti au service de la bourgeoisie. En fait les hollandistes ne veulent pas entendre parler de ralliement derrière les Verts et encore moins avec Mélenchon quand on parle d’unité de la gauche !

Un espace à Remplir !

Dans le fond, que ce soit LR, le PS ou EELV, ça reste la même chose car ils défendent tous le capitalisme. Les partis qui servent la bourgeoisie n’ont plus de boussole et il y a un vide politique. Un espace dont une organisation de masse des travailleurs doit s’emparer !

Par Yohann Bis