Dans le cadre des plans de casse du gouvernement mais également dans un climat de démantèlement des services publics, les femmes sont particulièrement attaquées. Avec notre élue Leïla Messaoudi, à Petit-Quevilly, commune populaire près de Rouen, voici le type de propositions que nous formulons très souvent dans les séances du conseil municipal.
« Face aux violences faites aux femmes, notre commune peut jouer un rôle. Seriez-vous d’accord pour mettre en œuvre dans les plus brefs délais une rencontre avec l’ensemble des bailleurs sociaux afin de sanctuariser plusieurs appartements tournants, pour la mise en sécurité des femmes et des enfants sous le coup de violences. D’autres communes ont ce type de dispositif. En lien avec des associations, des conseiller-es municipaux ou adjoint-es, formé-es, d’astreinte, peuvent être contacté-es pour ouvrir ces appartements de secours. Dans notre ville, une démarche de ce type serait nécessaire et utile. Les permanences du Centre Information sur Droits des Femmes et Familles au centre social une fois par mois ne peuvent répondre que très partiellement à ces problèmes. D’autre part, à l’instar d’autres dispositifs comme « Ici demandez Angela » une personne, en particulier une femme ou une jeune fille qui se sent en danger, suivie ou embêtée, devrait pouvoir avoir un moyen de se mettre en sécurité en sortant des transports, dans la rue. Des démarches peuvent-elles être entreprises auprès des commerçants pour être partenaires ? Ce sont notamment ceux ouverts en soirée qu’il faut cibler d’autant que l’éclairage public est plus que limité et rend le climat beaucoup moins serein. Décidons Petit-Quevilly pense que cela serait utile aux abords des stations de métro, aux collégiennes, lycéennes, apprenties et étudiantes, aux salariées qui finissent tard, à celles qui commencent très tôt le matin pour aller nettoyer les bureaux,… »
La majorité municipale PS PCF EELV n’a pas emboîté le pas à ces propositions. Seuls les habitants ensemble pourront l’imposer !
