La jeunesse sur le chemin de la lutte !

Nous étions des milliers les 10 et 18 septembre aux côtés des travailleurs contre Macron et sa politique au service des capitalistes. Et c’est bien normal, nous aussi on veut dégager Macron, ça fait depuis le brevet qu’on l’a sur le dos ! Près de la moitié des personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France ont moins de 30 ans et un étudiant sur deux saute un repas par jour.

Article paru dans l’Égalité n°230

Soyons nombreux pour gagner

Pour renforcer le mouvement il faut convaincre que c’est le moment de se mobiliser. Cela passe par se regrouper, à quelques-uns au début, discuter de nos revendications, de faire un tract et le distribuer devant le lycée ou sur la fac. C’est d’ailleurs la première étape, avant de bloquer, car une telle action ça se prépare. Si les blocages sont trop minoritaires, ce sera facile de nous faire dégager. Si dans un lycée de 500 personnes, on est 100 à participer au blocage, on montre qu’on est nombreux, forts et déterminés ; en plus on sera rejoints !

Des revendications unifiantes

Pour élargir nos mobilisations il faut convaincre et proposer des revendications. Si on a des revendications claires, alors beaucoup de camarades de classe ou de promo nous rejoindront, parce qu’on se battra pour nos intérêts à tous ! C’est ce qu’on doit discuter partout, en préparant la mobilisation et lors des Assemblées Générales.

La colère contre Macron est partout car sa politique pro-capitaliste nous fait galérer. On doit toutes et tous s’unir, toute la jeunesse aux côtés des travailleurs et lutter ensemble. C’est pour ça que nous mettons en avant le mot d’ordre « Dégageons Macron » pour s’unir et pour dire que nos revendications sont à l’opposé de ce qu’il fait. Cela pose la question de ce qu’on veut mettre à la place.

  • Exigeons des financements massifs des services publics (lycées, Universités, hôpitaux…) à la hauteur des besoins !
  • Pour les étudiants, l’augmentation des bourses, l’abaissement des critères d’accès et la fin de l’assiduité aux cours, ce qui est un flicage et un stress permanent.

Le capitalisme ne nous apporte que des galères, la précarité et la guerre. De cette société là, on n’en veut pas ! On veut une société tolérante, où tout le monde peut étudier et avoir un travail. Il nous faut nous battre pour une nouvelle société, pour le socialisme ! C’est ce que les jeunes de la Gauche révolutionnaire font, alors rejoins-nous et entre en lutte !