Les PFAS, polluants éternels utilisés dans de nombreuses productions industrielles (emballages alimentaires, textiles, ustensiles, cosmétiques, médicaments, panneaux solaires, batteries…) ne se dégradent pas et polluent eau, air, sol et organismes vivants ! Dans les Ardennes et la Meuse, la pollution des eaux aux PFAS était connue depuis 2016. En cause Ahlstrom, multinationale finlandaise accusée aux États-Unis aussi d’avoir pollué terres agricoles, nappes phréatiques et eau potable.
De façon générale, les déchets sont un marché florissant : + 15,7 % de bénéfice brut pour Véolia de janvier à septembre 2025 ! La recherche publique, quant à elle, sur les questions d’environnement et de santé, est sous l’influence croissante d’investissements privés, de capitalistes qui ne cherchent qu’à gagner de nouveaux marchés. On ne peut pas laisser dans leurs mains la production, la gestion de l’eau, des déchets, et la mainmise sur la recherche ! Tout cela doit être public et sous contrôle démocratique des travailleurs et des populations !
Article paru dans l’Égalité n°231, par Chris
