Palestine, Iran, Ukraine… le capitalisme c’est la guerre et le chaos. Un autre monde est nécessaire : un monde socialiste !

Si on écoute les Macron, Trump et tous les autres, le seul sens de la vie c’est de faire du fric. Évidemment, en écrasant les autres. Parce que c’est ça la compétition sous le capitalisme. Ils passent leur temps à nous dire que leur système est peut-être imparfait mais fondamentalement génial, qu’il a diminué la grande pauvreté…alors que et que 3,5 milliards de personnes sont sous le seuil de pauvreté.

Editorial du numéro 229 de notre journal, l’Égalité

La réalité capitaliste nous frappe de toute la force de son horreur, tous les jours. Et pour que la classe capitaliste de tel pays puisse accaparer tel marché – comme celui de la reconstruction de Gaza, qui fait tant baver Trump – ils font la guerre, y compris par régions entières interposées. Les dirigeants pro-capitalistes financent tel régime ou tel coup d’État pour remplacer un dictateur « ennemi » par un dictateur « ami », comme en Syrie, et nourrissent les divisions nationales et les conflits ethniques, comme en R.D. Congo.

Il y a une seule et même logique. L’immense dictature du profit, plus ou moins démocratique, qu’est le capitalisme, son mode de production, ses institutions, les oppressions qu’il nourrit. Un profit qui n’est réalisé, en fin de compte, qu’avec l’exploitation et le travail non payé de toute la classe des travailleurs, grâce au fait que les capitalistes possèdent les moyens de production et d’échange, les banques, etc.
C’est cette même logique qui explique toute la politique de Macron. Avec Bayrou, Retailleau, Darmanin, ils fonce, fait passer le maximum d’attaques tant qu’ils le peut. On en oublierait presque à quel point son pouvoir est faible. Que son Premier ministre Bayrou, mêlé à mille scandales, est l’un des plus détesté de la Ve République et n’a que le soutien du RN et du PS-EELV pour tenir. Malheureusement, ils peut aussi s’appuyer sur les bureaucraties syndicales, qui n’ont construit aucun mouvement de grève nationale des travailleurs, public et privé tous ensemble, pour mettre un coup d’arrêt à leur politique.

Contre Macron, une ambiance très politique

De notre côté, le malaise et la colère sont palpables. Cette colère arrive à s’exprimer. On voit des grèves, défensives mais très nombreuses : à l’hôpital contre les suppressions de poste (Toulouse), dans le commerce pour les salaires (Ikea), l’énergie (EDF Paris)… On voit les manifs qui continuent contre la guerre et contre le racisme (hommage à Adama, manif antiraciste du 14 juillet à Paris…). Évidemment, les médias capitalistes n’en parlent pas – c’est pour ça qu’il faut lire L’Égalité !

Les appels à s’unir et lutter contre Macron ont un écho certain parmi les travailleurs et jeunes ; le refus du racisme, des discriminations et des inégalités y est largement majoritaire. Il doit se voir à une échelle large.

Des revendications telles que des investissements massifs dans les services publics en prenant sur les profits, le refus de toute suppression de postes et licenciements en revendiquant la nationalisation sous le contrôle démocratique des travailleurs des boites concernées, l’augmentation des salaires et un emploi pour tous, l’arrêt des politiques racistes, de la guerre… pourraient être la base d’un mouvement qui unirait travailleurs et jeunes contre les capitalistes.

Une autre société est nécessaire, et surtout, elle est possible

De plus en plus de jeunes et de travailleurs rejettent le cauchemar capitaliste et son chaos constant.
Si le socialisme et les idées de Marx ou Trotsky sont de nouveau discutées à une échelle plus large, ce n’est pas un hasard. Une autre société que le capitalisme est non seulement nécessaire, mais surtout, elle est possible : c’est le socialisme démocratique.

C’est littéralement la seule qui permettra que les immenses richesses et ressources de la Planète soient gérées par les travailleurs et ainsi utilisées non plus pour les profits des capitalistes, mais pour satisfaire les besoins de tous : une société basée sur la coopération, où chacun peut se développer au maximum de son potentiel, qui en finira avec la misère matérielle et sociale, avec les guerres et le pillage des ressources, mais aussi avec les préjugés, les discriminations, etc.

Les idées, si justes soient elles, ne suffisent pas. Pour devenir une vraie force sociale, elles doivent être matérialisées dans un programme, dans des actes et une organisation : un parti qui permette à la classe ouvrière de construire le socialisme. C’est pour ça que nous construisons la Gauche Révolutionnaire et notre organisation internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière.

Venez discuter et militer avec nous, et mettre à l’ordre du jour la « lutte finale » qui remplacera le capitalisme par le socialisme, en France et dans le monde. Rejoignez-nous !