Budget 2026 : Macron-Bayrou prévoient du lourd côté attaques

Macron et Bayrou continuent dans la lancée des coupes de budget de 2024 (10 milliards) et de 2025 (30 milliards). Pour 2026, ils annoncent couper encore 40 milliards pour « réduire le déficit ». Quel déficit ? Celui creusé pour faire des cadeaux aux ultra-riches par Macron ? Non seulement la réponse est oui, mais surtout c’est une arnaque ! Le déficit est juste un faux prétexte : plus ils font de coupes pour le « boucher » et plus il y a de déficit.

« Année blanche » et TVA « sociale »

Pour cela, ils ne comptent évidemment pas prendre sur les profits des capitalistes. Ils comptent faire de 2026 une « année blanche » pour le budget de l’État, c’est-à-dire garder le même que 2025, sans tenir compte de l’inflation… ce qui équivaut à le baisser, y compris les salaires, car les prix vont augmenter.

La nouvelle « TVA sociale » est une énorme attaque et une énorme arnaque : il s’agit de diminuer les cotisations sociales des salaires et d’en faire payer le coût à tous en augmentant la TVA, la taxe la plus injuste qui soit. On prend directement dans les poches des travailleurs et de la population ce qui va financer les suppressions de taxes et d’impôts dont vont surtout bénéficier les grands patrons.

Ce budget prévoit de couper encore plus dans la Santé (1,7 milliard) ce qui va peser surtout sur les hôpitaux. Des gares ferment, ainsi que des guichets postaux… Les budgets de la Sécu et des collectivités vont être encore coupés. Ça va se traduire dans des coupes dans les salaires, les effectifs, les services eux-mêmes, et dans l’augmentation de leurs dettes – parce qu’il faut bien payer l’électricité même quand l’État ne donne pas assez d’argent.

Certains services, incapables de tenir, seront fermés pour laisser le « marché » au privé, y compris à des multinationales qui sont les filiales privées d’anciens monopoles de service public, comme Keolis, filiale SNCF. Soit ce n’est pas assez « rentable » pour les capitalistes, et alors les usagers sont laissés sans rien, par millions.

« cure d’austérité »

Le patron de la très pro-capitaliste Banque publique d’investissement a déclaré qu’avec le budget 2026, « la France va vivre sa première cure d’austérité » depuis les années 1980. Les dernières années n’ont été qu’attaques dans les services publics, précarisation et privatisations, alors c’est dire s’ils nous préparent du lourd.

Nous allons devoir nous unir, travailleurs, jeunes et la population, et lutter en masse pour mettre un coup d’arrêt à leurs plans : ce n’est pas à nous de payer pour les profits des groupes d’actionnaires, ni pour leurs sales guerres impérialistes.

Des services publics financés, de qualité, stop au marché et au privé, pas d’austérité !

Article paru dans l’Égalité n°229