La politique de Macron nuit gravement à la lutte contre les violences faites aux femmes

La politique de casse des services publics menée par Macron et toute sa clique est un danger pour toutes et tous, en particulier pour les femmes. Les centres d’hébergement d’urgence et d’accueil de victimes de violences sont menacés et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Ces lieux sont pourtant cruciaux (lieux de mise à l’abri, logement temporaires, de suivi psychologique et social…) et sont touchés de plein fouet par les coupes budgétaires.

Affiche de la Gauche révolutionnaire à la manifestation du 23 novembre 2024 à Paris

D’après une enquête réalisée par la Fondation des femmes, les subventions ont baissé de 15 % en moyenne depuis le début de l’année et 72 % des associations rurales sont obligées de fermer ou de réduire leurs permanences. Ces coupes budgétaires freinent la prise en charge des victimes de violences : comment les fuir quand aucune solution n’est offerte ? Sans logement d’urgence, le risque de finir sans abri est accru. Plus de moyen dans la santé permettrait de repérer les victimes et de les prendre en charge. L’IVG est entrée dans la Constitution et la notion de consentement dans la loi, mais sans moyens dans les services publics du logement, de santé, d’éducation, de justice, etc. la réalité matérielle ne peut pas changer, au contraire, avec Macron, elle ne fait que s’empirer.

La casse des services publics touche les femmes de plein fouet, puisqu’elles sont celles qui y travaillent le plus. Le 22 novembre, lors de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, il faudrait une lutte massive. Les violences faites aux femmes fragilisent toute la classe ouvrière, pas seulement les victimes. Il faut donc que les travailleuses, travailleurs et jeunes s’emparent de cette question dans les syndicats, sur les lieux de travail et sur les lieux d’études. Ce n’est qu’avec une approche et un mobilisation collective que l’on pourra faire reculer ces violences.

Ce n’est pas sous le capitalisme que l’on obtiendra la fin des violences, car il se sert des oppressions spécifiques pour nous diviser. Il les entretient et repose sur elles pour se maintenir. En mettant en place une société socialiste, on s’attaque à la racine du problème qu’est la division de la société en classes, où l’une domine violemment l’autre. Cette société garantira réellement nos droits et en apportera de nouveaux, elle révolutionnera les rapports entre les gens et mettra vraiment fin aux violences !

Nous luttons pour :

  • L’égalité salariale et une augmentation des salaires : 1 800 € pour toutes et tous !
  • Aucune coupe dans les services publics et budgets associatifs !
  • La réquisition des logements vacants : un logement décent et abordable pour toutes et tous !
  • Santé, éducation, aide juridique et psychologique, prévention des violences, planning familiaux… Des services publics gérés par les travailleur-ses !

Article paru dans l’Égalité n°231, par Izan