Touche pas à ma ZEP !

p7_Touche_pas_a_ma_ZEP-93_C_LOTous les ans, la liste tombe. Tous les ans, les établissements en « Zone d’Enseignement Prioritaire » espèrent préserver leur statut de ZEP.

Ce fameux statut, essentiel mais pourtant remis en question est une garantie pour les écoles situées dans des milieux rencontrant de grosses difficultés sociales et économiques. En effet, ce statut est censé instaurer une pseudo « égalité des chances », et surtout aider financièrement les écoles en question. La ZEP supprimerait la misère sociale au sein de l’éducation nationale ? Non, ne faisons pas nos candides, restons concentrés.

Bien que le gouvernement ne débloque pas assez de fonds, particulièrement pour l’École située dans les quartiers populaires, ce statut de ZEP améliore tout de même la qualité de vie des professeurs et élèves concernés.

Cependant, le statut est automatiquement supprimé dès lors que l’établissement arrive à diminuer considérablement son taux d’élèves en échec scolaire. Voyez le cercle vicieux que nous impose le gouvernement. Nous recensons une multitude de cas de statut de ZEP supprimées tous les ans. Mais cette année, c’est pire, aucune carte des lycées de ZEP n’a été publiée à ce jour pour l’an prochain ! Les lycées classés ZEP ne savent donc pas s’ils vont le rester. Et si non, alors, l’établissement est condamné à retomber dans la misère… sauf quand les profs, lycéens et parents décident de combattre cette logique.

On compte une infinité de luttes visant à défendre l’éducation populaire, les ZEP partout en France. Les lycées du 95 (Romain Rolland à Goussainville), 93 (Jacques Feyder à Épinay-sur-Seine, 94 (Langevin Wallon à Champigny-sur-Marne) et bien d’autres encore.Mais p

Alors, pour permettre aux élèves de ne pas être entassés dans des classes surchargées. Pour leur permettre d’étudier correctement en demi-groupe, d’avoir des aides aux devoirs, de participer à des projets culturels peut-être inaccessibles en dehors du lycée…etc : « Touche pas à ma ZEP » !