Sauvons notre planète du capitalisme!

P8 plastique«Trente-cinq mille hectares de structures plastifiées où on cultive toute l’année les fruits et légumes qui finissent dans les supermarchés de France, de Grande-Bretagne… On estime à 40 000 le nombre de clandestins et d’ouvriers non déclarés qui travaillent dans le « potager de l’Europe », au sud de l’Espagne. Sous une chaleur étouffante, par des cadences élevées, ils manipulent, souvent sans protection adéquate, des pesticides et des engrais chimiques. » (Arte : les naufragés de la mer de plastique.)

Article publié dans l’Egalité 189

Certains exploitants agricoles tirent parti de cette main d’œuvre corvéable à souhait pendant que d’autres, propriétaires de très petites exploitations, ont dû tout quitter pour s’installer dans la misère des villes. En France aussi, en 20 ans, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de plus de 50 %… et s’est accompagné d’un doublement de leur taille ! Résultat : paysans chômeurs, cultures et élevages intensifs, maladies pour les travailleurs et les consommateurs et pollution de la planète !

Tous ces méfaits proviennent de la logique de maximisation du profit, inhérente au capitalisme. Conséquences de cette logique : consommation exacerbée, car vendre plus c’est faire toujours plus de profits et mise en concurrence, car pour vendre plus il faut vendre moins cher que les autres. Cet impératif de profits entraîne production désordonnée, sous-traitance et externalisations qui augmentent les importations et exportations, transports absurdes de marchandises, gâchis d’énergie, gâchis de ressources (et de temps de travail !), exploitation des travailleurs qui peut aller jusqu’à l’esclavagisme. « Faire toujours plus de profits » est la caractéristique la plus immédiate du capitalisme alors qu’il serait si simple et bénéfique pour la planète, pour nous tous, de planifier et de s’organiser démocratiquement pour décider comment travailler ensemble pour subvenir simplement aux besoins de chacun ! C’est ce pourquoi nous militons !

Par Christine B.