Record de chômage et de dividendes pour les actionnaires : avec Hollande-Valls c’est toujours plus pour les riches et les patrons !

 

Hollande et Gattaz nous préparent des sales coups !
Hollande et Gattaz nous préparent des sales coups !

Le chômage continue sa progression, avec 3,4 millions dans la catégorie A et plus de 5 millions toutes catégories confondues – sans compter les non-inscrits ou les radiés de Pôle Emploi. Les licenciements étant facilités par l’Accord National Interprofessionnel cela ne risque pas de s’améliorer avec la tendance récessionniste de l’économie. Non seulement il y a des licenciements pour cause de fermeture (quand ce n’est pas le patron qui disparaît pendant le weekend avec le matériel et la caisse comme pour AGT à Oudalle près du Havre) mais aussi pour préserver les profits. Y compris dans les secteurs en reprise comme l’automobile, le vrai emploi en CDI est mis à mal à cause du recours massif à l’intérim : ainsi avec l’arrivée de la production du Trafic à Renault Sandouville au Havre, c’est en fait jusqu’à 90% d’intérimaires sur certaines chaînes alors que près de 1000 emplois stables ont été supprimés dans cette usine il y a quelques années. Il s’agit aussi de briser les résistances et la possibilité de luttes ou de grèves dans une période où on demande beaucoup de sacrifices aux travailleurs sur les salaires, les cadences en augmentant la productivité, etc.

Hollande avait soi disant choisi la politique de « l’offre » pour relancer la « compétitivité » mais ce n’était évidemment que du blabla et des cadeaux entre amis ! On voit le résultat au deuxième trimestre ! Zéro pour cent de croissance et +30 % de dividendes aux actionnaires pour les porter à 30 milliards d’euros pour les entreprises françaises. Que ça soit des cadeaux comme le CICE (20 milliards de réduction d’impôts pour les entreprises) ou les 30 milliards de cotisations patronales en moins, et sans aucune condition, cela a bien évidemment été tout droit dans les dividendes des actionnaires et les bénéfices, rien pour les salaires ou les embauches.

Pour nous, c’est la hausse de la TVA, l’imposition de la part patronale des mutuelles, le gel des salaires des fonctionnaires, le gel des retraites de plus de 1200 euros, les « accords » de baisses de salaire dans le privé, un SMIC toujours aussi bas et 50 milliards de coupes dans les services publics. La seule mesure qui était présentée comme redonnant du pouvoir d’achat aux travailleurs et en contre-partie du Pacte de Responsabilité était la modulation des cotisations sociales pour les bas salaires. En fait c’était prendre de notre salaire socialisé, c’est à dire mis en commun et qu’on récupère via la Sécu, pour nous le redonner en salaire net (donc imposable…). Autant dire que c’était un manque à gagner encore pour la Sécu, donc notre santé par exemple, et, en plus, pas un vrai gain de pouvoir d’achat. Le Conseil constitutionnel, qui avait déjà rejeté la « loi Florange » (qui devait éviter la fermeture de sites rentables), au nom du « respect » de la sacro-sainte propriété privée capitaliste, a également retoqué cette mesure. Rien à regretter, mais qu’on ne se trompe pas devant les pleurnichements du gouvernement qui ne pouvait pas ignorer que cela se passerait ainsi et qui esquive de cette manière ce qui n’était qu’une concession à « l’aile gauche du PS ». En cette période de rentrée, les encouragements de Gattaz, président du Medef, au gouvernement en disent long sur la politique antisociale que Valls-Hollande poursuivent.

Maintenant Hollande promet une fusion du RSA et de la Prime Pour l’Emploi (PPE). Cette mesure cache sûrement un loup (notamment qu’une partie des bénéficiaires de la PPE n’ont pas droit au RSA et qu’on ne sait pas à cette étape s’ils continueraient à bénéficier d’une PPE) mais il est certain que le meilleur moyen pour redonner un niveau de vie décent aux travailleurs, c’est un emploi, un logement et des augmentations de salaires, pas de se partager les miettes entre les plus modestes !

Retrait du pacte de responsabilité et de l’ANI !

Un CDI pour tous, stop aux contrats précaires !

Zéro licenciement !

Augmentations des salaires et des minima sociaux de 300 euros tout de suite !

Un SMIC à 1600 euros net !

Partage et baisse du temps de travail jusqu’à disparition du chômage !

 

Matthias