Le capitalisme est un poison pour l’humanité. Il faut le renverser !

Enfants travaillant à extraire le cobalt dans une mine en République démocratique du Congo. Payés 1 dollar par jour, ils «travaillent» en fait pour des firmes comme Apple, LG, Samsung, Sony... qui vendent leurs produits hors de prix et prétendent que leurs «nouvelles technologies» permettront un monde meilleur où le travail sera moins pénible... pour une petite minorité en fait. Le capitalisme est aussi une escroquerie
Enfants travaillant à extraire le cobalt dans une mine en République démocratique du Congo. Payés 1 dollar par jour, ils «travaillent» en fait pour des firmes comme Apple, LG, Samsung, Sony…

Selon les dernières statistiques d’Oxfam, d’ici fin 2016, il est probable que le patrimoine des 1% les plus riches de la planète dépasse celui des 99% restant. Ces chiffres révèlent l’incroyable injustice du système capitaliste qui permet qu’une poignée d’individus vive dans l’opulence alors que la majorité de la population est maintenue dans la misère. Mais ce système n’est pas seulement injuste, il est en plus monstrueux, barbare et destructeur.

Un système inhumain

Le capitalisme est monstrueux quand on sait qu’il pousse 322 millions d’enfants à travailler (estimation d’Unicef), soit près de 23 % des jeunes de la planète entre 5 et 17 ans. La majorité d’entre eux travaille dans le cadre familial et certains concilient cela à leur scolarité mais 115 millions d’enfants sont exploités sous les pires formes : travail forcé, enfants soldats, exploitation sexuelle commerciale…

En début d’année, Amnesty international pointait du doigt des multinationales comme Apple, Sony ou Samsung car la plupart du cobalt servant à la fabrication de leurs batteries nouvelles technologies provient de la République Démocratique du Congo, où l’on compte de nombreux enfants parmi les mineurs. 20 % de ce cobalt est extrait à mains nues faute de moyens et ce, malgré la nocivité reconnue du contact qui engendre des maladies pulmonaires potentiellement mortelles. Mais une fois accusées, ces entreprises déclinent évidemment toute responsabilité, prétextant de nombreux intermédiaires et l’absence de lien direct avec l’extraction de la matière première. Ce qui compte pour eux, c’est que le produit leur revienne le moins cher possible, peu importe le prix humain, les vies gâchées.

La règne de la guerre et de la peur

Le capitalisme est barbare quand on voit les guerres impérialistes qu’il engendre. Il conduit aux massacres de populations entières, aux pillages, au saccage des territoires et pousse dans la misère des millions de gens. La ville de Madaya en Syrie en est un exemple criant. Cette ville en état de siège est une prison à ciel ouvert pour environ 20 000 habitants, sans aliments de base, sans eau ni électricité. Le riz ou le lait en poudre, quand il y en a, peuvent atteindre 300 dollars le kilo. Tout est bon pour faire du profit sous ce système, les famines y compris. En janvier, 23 personnes y étaient déjà mortes de faim, dont 6 enfants de moins d’un an.

Et quand pour fuir l’horreur et la misère ceux qui le peuvent suivent la route qu’ont prise précédemment leurs richesses vers l’Europe ou aux Etats-Unis, on leur ferme la porte au nez. Les capitalistes créent des Etats forteresse, propagent des idées racistes et imposent des quotas pour les humains mais pas pour les richesses qu’ils s’accaparent avec avidité partout où ils le peuvent. C’est par leur faute que tant de personnes risquent leur vie en espérant atteindre un monde meilleur et que la Méditerranée devient un véritable tombeau à ciel ouvert.

Ne plus subir

Le capitalisme est destructeur. Il saccage l’environnement et détruit, sans aucun scrupule, l’avenir de centaines de millions de gens pour le profit de quelques-uns.

Pourtant, avec nos connaissances scientifiques et technologiques, ainsi qu’une meilleure gestion des ressources de la planète, nous pourrions sans aucun doute offrir une vie décente à tout le monde. Le capitalisme nous en empêche, nous devons le renverser et construire une société socialiste où des comités de travailleurs/consommateurs gèrent de manière démocratique et planifiée l’ensemble des richesses et de la production.

La Gauche révolutionnaire lutte pour une telle société juste, égalitaire et solidaire. Rejoins-nous !