Fac de Rouen : les fachos expulsés !

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En ce jour, le jeudi 20 octobre 2016, le groupuscule d’extrême droite “Génération Identitaire” est venu sur le campus universitaire de Rouen-Mont Saint Aignan. Leur objectif  : répandre la haine chez les étudiants. Ce jour là, était prévue la diffusion d’un tract, par plusieurs organisations, pour appeler à un soutien mardi prochain aux migrants. Quelques étudiants attendaient des camarades pour commencer la diffusion lorsque trois individus débutent une distribution. Après, des échanges tendus avec les militants antiracistes, ceux de la Lutte Ouvrière, présents sur le campus dans le cadre de la présidentielle, les identitaires, en sous nombre, se sont repositionnés quelques dizaines de mètres plus loin.

Les militants étudiants de Gauche Révolutionnaire ont conjoint leur force avec des étudiants du NPA ainsi que des étudiants rejetant une société raciste. Les militants GI se sont vu encerclés par notre distribution. Ils ont dû quitter définitivement le campus, un départ toujours sous tension.

Une lutte qui doit passer par tous et toutes

La lutte contre le racisme, le sexisme, la xénophobie, l’islamophobie et toutes autres discriminations portées par les “identitaires” doit se pratiquer dans nos facs, dans nos villes, dans nos campagnes, sur nos lieux de travail. Il faut construire un rapport de force pour dissuader la tentative de construction des organisations d’extrême droite et de la prolifération des idées réactionnaires ou fascistes.

Avec la répartition qui va être imposée par le gouvernement par le démantèlement prochain (et par la force) du campement des migrants parqués à Calais, des militants d’extrême droite tentent de développer des actions anti-migrants dans plusieurs villes. A Béziers le maire, proche du Front National, Robert Ménard, a fait une campagne d’affiches municipales mensongères et insultantes contre cette répartition, parlant d’invasion alors que les réfugiés ne seront pas plus de 20. Un peu partout des diffusions de tracts, des attaques de locaux d’accueil sont effectuées pour casser la solidarité avec ces populations qui fuient les bombes, la famine, les massacres et les terroriser encore plus qu’elles ne le sont.

Il est nécessaire de construire ensemble la riposte et la solidarité

Pour nous étudiants, travailleurs, chômeurs, retraités, on connaît la précarité, on la côtoie tous les jours, et elle est déjà écrasante pour des millions de personnes en France. Mais ce ne sont pas les migrants qui en sont responsables mais bien ce système pourri qu’est le capitalisme. Ces personnes fuient les guerres qui ont été engendrées par l’impérialisme agressif de quelques puissances capitalistes. Ils ont perdu des membres de leur famille, des amis, leur maison, leurs repères et ils sont chassés dans nos rues  !

Le rapport de force est la seule façon de pouvoir gagner, accompagné de matériel militant, il faut diffuser la solidarité et non pas le repli nationaliste. Alors ripostons, regroupons nous partout, tous et toutes, avec nos petits moyens, créons un rapport de force et construisons la vraie solidarité pour détruire le racisme et les discriminations.

Solidarité avec les réfugiés

Pas de fachos dans nos facs !

Y.