Environnement : une lutte pour le socialisme !

151212_u255u_cop21-manif-accord_sn635Les changements dans l’environnement, qu’ils soient naturels ou non, influent sur notre vie mais nous ne sommes pas tous égaux face à eux. Ce sont toujours les plus pauvres qui subissent le plus de pertes lors des catastrophes. Ce sont les travailleurs dans les mines qui se tuent à extraire les matières premières ou en manipulant des produits toxiques dans des usines pendant que les capitalistes eux, sans travailler, s’enrichissent sur notre dos.

Les capitalistes et les gouvernements les représentants ne sont pas plus capables de réguler ou de prévenir les crises économiques que de solutionner les problèmes environnementaux qui découlent de ce modèle économique. Avec la crise économique de 2008, les populations paient pour le sauvetage des banques, la pauvreté explose pendant que les riches deviennent plus riches. En parallèle, depuis les premiers engagements internationaux de 1992 au  »Sommet de la Terre » à Rio il n’y a eu aucun progrès sur les points les plus importants comme celui des émissions de gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto a même permis l’installation d’un marché du carbone qui taxe les entreprises selon leurs rejets avec un système de droit d’émission. Sauf que ces droits sont rachetables, permettant à de grosses entreprises de payer le droit à polluer. Si aucun progrès n’est fait c’est que les capitalistes s’arrangent pour être à l’abri des problèmes environnementaux. Leurs profits à court terme sont plus importants que le réchauffement climatique.

Ecologie et capitalisme une mascarade généralisée

Les gouvernements et les entreprises font tout pour nous faire croire que écologie pourrait rimer avec capitalisme. Mais ça ne sera jamais le cas ! L’exemple de Volkswagen est frappant. Ils développaient l’écologie comme un argument de vente tandis que depuis 2009 ils utilisaient un logiciel permettant de tricher lors des contrôles de pollution, cachant ainsi des émissions pouvant aller jusqu’à 40 fois le seuil autorisé dans l’UE! Et si l’entreprise a des problèmes ce sont les travailleurs qui risquent de perdre leurs emplois. Les patrons, eux, s’en sortiront toujours.

Un autre exemple est la lutte de la population qui a permis jusqu’à présent depuis plusieurs années d’empêcher la mise en place à Nonan-le-Pin d’une décharge par la société française GDE. Cette entreprise a été condamnée pour avoir enfoui des tonnes de déchets non recyclés. Maîtrisant aussi le traitement des déchets, l’entreprise pour réduire ses coûts ne les a pas traités et mis directement en décharge. Toute la propagande capitaliste essaie de nous culpabiliser en disant que c’est en triant nos déchets ménagers ou en consommant moins d’énergie que l’on va changer les choses. Certes il faut le faire. Mais ils sont responsables de la majeure partie de la pollution ! Les moyens transports de marchandises, les usines, la production d’énergie sont en leur possession et nous n’avons aucun contrôle sur ceux-ci.

Luttons pour le socialisme

Les capitalistes ne font qu’utiliser les failles des lois qu’ils ont eux-mêmes fait passer et reviennent sans cesse sur les normes qui nous protègent. Eux par contre sont protégés grâce aux Etats qui protègent leur propriété privée. Pour toutes ces raisons, on ne pourra changer les choses que par une révolution qui permette d’exproprier les entreprises et placer sous le contrôle des travailleurs et de la population les principaux secteurs de l’économie en les nationalisant. Le fait que les travailleurs soient aux manettes changera tout, car la loi du profit maximal pour les patrons ou les actionnaires disparaîtra. Nous pourrons utiliser des matériaux de qualité pour faire des objets plus durables, évitant ainsi le gâchis actuel, et qui ne soient pas dangereux pour les travailleurs qui les manipulent. Investir dans des usines, moyens de transports et de production d’énergie non polluants : là s’enclencherait une vraie transition énergétique ! Tout le monde aura du travail et nous travaillerons moins longtemps ce qui nous laissera plus de temps pour contrôler le développement de nos infrastructures, pour qu’elles soient le moins gênantes pour la nature. Surtout nous pourrons planifier la production en fonction de nos besoins et en ayant une gestion raisonnée des ressources sur la planète.

Matthias