Décidons Petit-Quevilly, une liste contre la casse sociale

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Les réductions de budget des collectivités territoriales (municipalités et départements) ont été un des axes majeurs des politiques d’austérité menées depuis la fin de la présidence Sarkozy.
Dans ces municipales, la Gauche révolutionnaire soutient les listes qui visent à rassembler les travailleur-ses, les habitant-es, « simples citoyens » comme cela est souvent utilisé, qui veulent dire stop aux politiques de casse sociale mises en place élection après élection. Lors de son assemblée représentative de juin dernier, la France Insoumise avait elle-même adopté un texte combatif, rejetant les politiques d’austérité, et toute alliance dans les élections avec les partis qui les avaient menées. En accord avec cela, nous soutenons des listes au programme combatif et qui excluent toute alliance avec le Parti socialiste et qui s’opposent à la droite, à LaRem de Macron, et au RN de Marine Le Pen.

Ensemble, décidons Petit-Quevilly !

Nos militant-es participent à certaines de ces listes. Dans la banlieue populaire et ouvrière de Rouen, plusieurs de nos militantes animent une telle liste : « Décidons Petit-Quevilly ». La discussion a été proposée au PCF qui a préféré faire liste commune dès le premier tour avec le PS, de même que les Verts, malgré le bilan désastreux de l’ancien maire et président de la Métropole, Frédéric Sanchez.

La liste est emmenée par Leïla Messaoudi, qui anime une campagne dynamique, sur le terrain, par le porte à porte, pour exiger notamment que nous récupérions nos services publics (dernier en date, la salle de prélèvements du laboratoire de l’hôpital public qui a été fermée en février).
Les sols sont pollués mais ils veulent y construire des écoles. Et l’incendie de l’usine Lubrizol (qui est à quelques dizaines de mètres de certains quartiers de Petit-Quevilly) n’a donné lieu à aucune mesure d’information ou d’aide à la population de la part de la mairie PS-PCF-Verts.

Leïla, tête de liste à Petit-Quevilly

C’est un combat, comme le dit Leïla dans sa présentation : « Je suis enseignante depuis 19 ans en collège rive gauche. Engagée dès mes 15 ans contre les discriminations, en particulier contre le racisme, le sexisme et le capitalisme. Militante de la Gauche révolutionnaire, mon combat est celui pour une société plus juste. C’est le cas en tant que parent dans la mobilisation contre les fermetures de classe dans le quartier Saint-Julien où je vis avec ma famille depuis 14 ans, en tant qu’enseignante et syndicaliste avec les travailleurs d’autres secteurs pour de meilleures conditions de travail et contre les licenciements. C’est à Petit-Quevilly avec mes amis au sein de la France insoumise que je milite aussi depuis 4 ans pour agir. Il est temps d’avoir des élu-es combatifs au conseil municipal et pour la ville ».

Autre animatrice de la liste, Diana

Aux habitants de Petit-Quevilly, qui en ont marre d’être ignorés, qui ne sont même pas consultés pour les décisions de la ville… et qui se trouvent mis devant les faits accomplis, comme c’était le cas pour la fermeture de la Trésorerie, l’Agence Pôle emploi, pour les différents plans de démolition des logements du quartier Neruda, avec des familles éparpillées et éloignées.
La seule richesse qu’il nous reste, c’est notre envie de redevenir un monde solidaire et de vivre tous ensemble ! Ne les laissons pas nous décourager !
Notre équipe de la liste « Décidons Le Petit-Quevilly », s’engage à mener une vie totalement démocratique, où les habitants seront informés avec des réunions et participeront aux projets pour améliorer les logements sociaux, demander ensemble le retour de nos services publics fermés, remettre en place les médiateurs de quartiers pour avoir un contact et impliquer directement la jeunesse dans la vie commune.
A chaque habitant de se réapproprier la politique de la Ville.
Ensemble Décidons Petit-Quevilly !

Visitez le blog de la campagne : https://decidonspetitquevilly.wordpress.com/