Contre la loi macron les salariés du commerce ne lâchent pas!

Mercredi 3 juin a eu lieu un nouveau rassemblement des salariés du commerce de Paris appelé par le CLIC-P (l’intersyndicale du commerce). Il devait avoir lieu devant le sénat mais a été déplacé à Odéon car le Roi d’Espagne était en visite…

Les sénateurs, à majorité UMP, ont encore aggravé le texte en enlevant les contreparties au travail du dimanche pour les entreprises de moins de 11 salariés, en proposant l’amendement  »FNAC » qui autorise les magasins culturels à ouvrir tous les dimanches sans contrepartie et déjà d’autres patrons s’élèvent pour demander aussi leur amendement, comme celui de Darty.

On assiste au début d’une vraie généralisation du travail du dimanche, contrairement à ce qu’avançait le gouvernement. Mauvais pour la vie des salariés, pas du tout une garantie de meilleures résultats pour les entreprises qui sont déjà en sous-effectif dans ce secteur, et dont les plans sociaux ont été le moteur de leurs profits. Les travailleurs du commerce disent non au travail du dimanche !

400 étaient présents de la FNAC, Gibert Joseph, du Bon Marché, etc. Ils ont pu bloquer le boulevard pendant un moment et bien faire porter le message : augmentez les salaires, pas les horaires !

La lutte continue et de nouvelles entreprises devraient entrer en lutte. Un nouveau rassemblement devrait être organisé le 16 juin à Saint Michel et un pique nique géant le premier dimanche des soldes le 28 juin. Même si la loi passe, la lutte continuera contres les ouvertures de magasins !

La lutte à paris est un exemple d’unité et de mobilisation mais n’est pas du tout aidée par les directions confédérales des syndicats pour élargir le mouvement au niveau national et surtout contre la loi Macron en général, qui ne concerne pas que le travail du dimanche mais attaque tous les droits des salariés comme l’ont bien souligné les prises de paroles.

Si les salariés du commerce se rassemblaient avec l’éducation et les hôpitaux  le 25 juin, journée de grève nationale à l’hôpital, ce serait un premier pas vers un mouvement contre la politique du gouvernement.